Sleep disorders as core symptoms of depression

Dialogues Clin Neurosci. 2008;10(3):329-36. doi: 10.31887/DCNS.2008.10.3/dnutt.

Abstract

Links between sleep and depression are strong. About three quarters of depressed patients have insomnia symptoms, and hypersomnia is present in about 40% of young depressed adults and 10% of older patients, with a preponderance in females. The symptoms cause huge distress, have a major impact on quality of life, and are a strong risk factor for suicide. As well as the subjective experience of sleep symptoms, there are well-documented changes in objective sleep architecture in depression. Mechanisms of sleep regulation and how they might be disturbed in depression are discussed. The sleep symptoms are often unresolved by treatment, and confer a greater risk of relapse and recurrence. Epidemiological studies have pointed out that insomnia in nondepressed subjects is a risk factor for later development of depression. There is therefore a need for more successful management of sleep disturbance in depression, in order to improve quality of life in these patients and reduce an important factor in depressive relapse and recurrence.

El sueño y la depresión están fuertemenie relacionados. Cerca de très cuartas partes de los pacientes depresivos tienen síntomas de insomnio, y la hipersomnia se presenta en alrededor del 40% de los adultos jóvenes con depresión y en el 10% de los pacientes de mayor edad, con un predominio entre las mujeres. Los síntomas provocan un inmenso distrés, tienen un gran impacto en la calidad de vida y constituyen un potente factor de riesgo para el suicidio. Además de la experiencia subjetiva de los síntomas del sueño, en la depresión existen cambios bien documentados en la arquitectura objetiva del sueño. En este articulo se discuien los mecanismos de la regulacón del sueño y cómo ellos pueden estar alterados en la depresión. Los síntomas del sueño a menudo no se resuelven con el tratamienio, y aportan un mayor riesgo de recaídas y recurrencias. Los estudios epidemiológicos han señalado que el insomnio en los sujetos sin depresión es un factor de riesgo para que más adelante se desarrolle este cuadro. Por lo tanto, se requiere de un manejo más exitoso de los trastornos del sueño en la depresión para mejorar la calidad de vida de estos pacientes y para reducir un factor importante en las recaídas y recurrencias depresivas.

Le sommeil et la dépression sont fortement liés. Environ trois quarts des patients déprimés souffrent d'insomnie et l'hypersomnie existe chez à peu près 40 % des jeunes adultes déprimés et 10 % des patients plus âgés avec une prédominance féminine. Ces symptômes sont responsables d'une grande souffrance, ils diminuent beaucoup la qualité de vie et sont un facteur de risque important de suicide. Les modifications de l'architecture objective du sommeil dans la dépression sont aussi bien documentées que les troubles subjectifs du sommeil. Les mécanismes de régulation du sommeil et la manière dont ils peuvent être perturbés lors de la dépression sont discutés. Les troubles du sommeil persistent souvent en dépit du traitement, et représentent un grand risque de récidive et de rechute. Des études épidémiologiques ont souligné que l'insomnie chez des sujets non déprimés est un facteur de risque de dépression ultérieure. Il est donc nécessaire que les troubles du sommeil soient mieux pris en charge dans la dépression afin d'améliorer la qualité de vie chez ces patients et de réduire ce facteur important de récidive et de rechute dépressive.

Publication types

  • Review

MeSH terms

  • Depression / complications*
  • Depression / physiopathology
  • Humans
  • Incidence
  • Sleep Disorders, Intrinsic / epidemiology
  • Sleep Disorders, Intrinsic / etiology*