The respiratory capillariid nematode Eucoleus aerophilus (Creplin, 1839) infects wild and domestic carnivores and, occasionally, humans. Thus far, a dozen of human infections have been published in the literature but it cannot be ruled out that lung capillariosis is underdiagnosed in human medicine. Also, the apparent spreading of E. aerophilus in different geographic areas spurs new studies on the epidemiology of this nematode. After the recognition of the first human case of E. aerophilus infection in Serbia, there is a significant merit in enhancing knowledge on the distribution of the nematode. In the present work the infection rate of pulmonary capillariosis was investigated in 70 red foxes (Vulpes vulpes) from the northern part of Serbia by autopsy. The estimated infection rate with Eucoleus aerophilus was 84%. In contrast, by copromicroscopic examination only 38% of foxes were positive. In addition, 10 foxes were investigated for the closely related species in nasal cavity, Eucoleus boehmi, and nine were positive. Our study demonstrates one of the highest infection rates of pulmonary capillariosis in foxes over the world.
Le nématode Capillariidae de l’appareil respiratoire Eucoleus aerophilus (Creplin, 1839) infecte les carnivores sauvages et domestiques et parfois les humains. À ce jour une douzaine d’infections humaines ont été publiées dans la littérature, mais il ne peut pas être exclu que la capillariose du poumon soit sous-diagnostiquée en médecine humaine. En outre, l’apparente propagation de E. aerophilus dans différentes zones géographiques stimule de nouvelles études sur l’épidémiologie de ce nématode. Après la reconnaissance du premier cas humain d’infection à E. aerophilus en Serbie, il est important d’améliorer les connaissances sur la distribution de ce nématode. Dans le présent travail le taux d’infection de capillariose pulmonaire a été étudié par autopsie chez 70 renards roux (Vulpes vulpes) du nord de la Serbie. Le taux d’infection à E. aerophilus estimé était de 84 %. En revanche, seulement 38 % des renards étaient positifs par examen copromicroscopique. En outre, dix renards ont été étudiés pour l’espèce étroitement apparentée des fosses nasales Eucoleus boehmi, et neuf ont été positifs. Notre étude démontre l’un des taux d’infection le plus élevés au monde de capillariose pulmonaire chez les renards.
© V. Lalošević et al., published by EDP Sciences, 2013.