Depression screening in primary care: why the Canadian task force on preventive health care did the right thing

Can J Psychiatry. 2013 Dec;58(12):692-6. doi: 10.1177/070674371305801207.

Abstract

Objective: To review the recent recommendation against routinely screening adults for depression in primary care settings by the Canadian Task Force on Preventive Health Care (CTFPHC).

Methods: We reviewed the CTFPHC recommendation and discussed it in the context of relevant evidence.

Results: Depression screening, which involves using depression symptom questionnaires to attempt to identify patients who have unrecognized depression, was previously recommended by the CTFPHC in primary care settings with staff-assisted depression care programs in place to ensure accurate diagnosis, effective treatment, and follow-up, but not in the absence of such programs. The CTFPHC recently updated this guideline and recommended against routinely screening adults for depression in primary care because there have not been any randomized controlled trials (RCTs) that have shown depression screening to be beneficial and because of a concern about the potentially high number of false-positive screens that would occur. Without evidence from RCTs of better health outcomes from screening, there are numerous factors that suggest that depression screening, even with collaborative depression care, may not be beneficial for patients, including the high rate of patients already treated, uncertainty about the ability of depression screening tools to accurately identify previously unrecognized patients, and relatively small treatment effects among patients with less severe depression who would be most likely to be identified through screening. Routine screening would expose some patients to avoidable risks and would pose a significant cost burden.

Conclusion: The CTFPHC recommendation to not screen for depression in primary care is consistent with available evidence. Clinicians in primary care settings should be alert to signs of depression and attend to symptoms through assessment and, as appropriate, referral or management, as recommended by the CTFPHC.

Objectif : Examiner la recommandation récente contre le dépistage routinier de la dépression chez les adultes dans des établissements de soins de première ligne par le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs (GECSSP). Méthodes : Nous avons examiné la recommandation du GECSSP et en avons discuté dans le contexte des données probantes pertinentes. Résultats : Le dépistage de la dépression, qui implique l’utilisation de questionnaires sur les symptômes de la dépression pour tenter d’identifier les patients ayant une dépression non reconnue, a précédemment été recommandé par le GECSSP dans des établissements de soins de première ligne ainsi que des programmes de soins de la dépression assistés par le personnel en place afin d’assurer un diagnostic exact, un traitement efficace, et un suivi, mais pas en l’absence de tels programmes. Le GECSSP a récemment mis à jour cette ligne directrice et a fait une recommandation à l’encontre du dépistage routinier de la dépression chez les adultes dans des établissements de soins de première ligne parce qu’aucun essai randomisé contrôlé (ERC) n’a démontré que le dépistage de la dépression était bénéfique et en raison d’une préoccupation quant au nombre potentiellement élevé de dépistages faux positifs qui pourraient survenir. Sans données probantes des ERC sur de meilleurs résultats de santé attribuables au dépistage, de nombreux facteurs suggèrent que le dépistage de la dépression, même avec des soins en collaboration de la dépression, n’est peut-être pas bénéfique pour les patients. Ces facteurs sont notamment le taux élevé de patients déjà traités, l’incertitude quant à la capacité des instruments de dépistage de la dépression d’identifier avec précision les patients précédemment non reconnus, et les effets relativement modestes du traitement chez les patients souffrant de dépression moins grave qui seraient les plus susceptibles d’être identifiés par le dépistage. Le dépistage routinier exposerait certains patients à des risques évitables et imposerait un fardeau financier significatif. Conclusion : La recommandation du GECSSP de ne pas dépister la dépression dans les soins de première ligne est conforme aux données probantes disponibles. Les cliniciens des établissements de soins de première ligne doivent être à l’écoute des signes de dépression et tenir compte des symptômes par une évaluation et, si nécessaire, un aiguillage ou une prise en charge, comme le recommande le GECSSP.

Keywords: Canadian Task Force on Preventive Health Care; depression; family medicine; guideline; primary care; screening.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't
  • Review

MeSH terms

  • Advisory Committees*
  • Canada
  • Depressive Disorder / diagnosis*
  • Evidence-Based Medicine
  • Humans
  • Mass Screening / methods
  • Mass Screening / standards*
  • Practice Guidelines as Topic
  • Preventive Health Services
  • Primary Health Care / methods
  • Primary Health Care / standards*