Canadian guidelines on pharmacotherapy for disruptive and aggressive behaviour in children and adolescents with attention-deficit hyperactivity disorder, oppositional defiant disorder, or conduct disorder

Can J Psychiatry. 2015 Feb;60(2):62-76. doi: 10.1177/070674371506000204.

Abstract

Objective: To develop evidence-based guidelines on pharmacotherapy for severe disruptive and aggressive behaviour in children and adolescents with attention-deficit hyperactivity disorder (ADHD), oppositional defiant disorder (ODD), or conduct disorder (CD). The guidelines assume that psychosocial interventions have been pursued but did not achieve sufficient improvement.

Method: A multidisciplinary consensus group used the Grading of Recommendations Assessment, Development and Evaluation approach for rating evidence quality and for grading recommendations. We conducted a systematic review of medications studied in placebo-controlled trials for treating disruptive and aggressive behaviour in children and adolescents with ADHD, ODD, or CD. We followed consensus procedures to make 1 of 4 recommendations for each medication: strong, in favour (↑↑); conditional, in favour (↑?); conditional, against (↓?); and strong, against (↓↓).

Results: For children and adolescents with disruptive or aggressive behaviour associated with ADHD, psychostimulants received a strong recommendation in favour of use, while atomoxetine and alpha-2 agonists received a conditional recommendation in favour of use. If these patients do poorly with ADHD medications, the medication with the most evidence is risperidone. Risperidone also has the most evidence for treating disruptive or aggressive behaviour in the absence of ADHD. However, given risperidone's major adverse effects, it received only a conditional recommendation in favour of use. We recommended against using quetiapine, haloperidol, lithium, or carbamazepine because of the poor quality of evidence and their major adverse effects.

Conclusion: When severe disruptive or aggressive behaviour occurs with ADHD, medications for ADHD should be used first. Other medications have major adverse effects and, with the exception of risperidone, very limited evidence to support their use.

Objectif :: Élaborer des lignes directrices fondées sur les données probantes de la pharmacothérapie du comportement perturbateur et agressif chez les enfants et adolescents souffrant du trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH), du trouble oppositionnel avec provocation (TOP), ou du trouble des conduites (TC). Les lignes directrices présupposent que des interventions psychosociales ont eu lieu mais n’ont pas entraîné suffisamment d’amélioration.

Méthode :: Un groupe de consensus multidisciplinaire a utilisé l’approche de classement de l’analyse, de l’élaboration et de l’évaluation des recommandations pour coter la qualité des données probantes et pour classer les recommandations. Nous avons mené une revue systématique des médicaments étudiés dans des essais contrôlés contre placebo pour traiter le comportement perturbateur et agressif chez des enfants et des adolescents souffrant du TDAH, du TOP ou du TC. Nous avons suivi des procédures consensuelles pour faire de 1 à 4 recommandations pour chaque médicament : forte, en faveur (↑↑); conditionnelle, en faveur (↑?); conditionnelle, contre (↓?); et forte, contre (↓↓).

Résultats :: Pour les enfants et les adolescents ayant un comportement perturbateur ou agressif associé au TDAH, les psychostimulants ont reçu une recommandation forte en faveur de l’utilisation, tandis que l’atomoxétine et les agonistes alpha-2 ont reçu une recommandation conditionnelle en faveur de l’utilisation. Si ces patients répondent mal aux médicaments du TDAH, le médicament qui compte le plus de données probantes est la rispéridone. La rispéridone compte aussi le plus de données probantes pour traiter le comportement perturbateur ou agressif en l’absence de TDAH. Cependant, étant donné les effets indésirables majeurs de la rispéridone, elle n’a reçu qu’une recommandation conditionnelle en faveur de l’utilisation. Nous n’avons pas recommandé l’utilisation de quétiapine, d’halopéridol, de lithium, ou de carbamazépine en raison de la mauvaise qualité des données probantes et de leurs effets indésirables majeurs.

Conclusion :: Quand de graves comportements perturbateurs ou agressifs surviennent dans le TDAH, les médicaments du TDAH devraient être utilisés en premier. Les autres médicaments ont des effets indésirables majeurs et, à l’exception de la rispéridone, une évidence très limitée qui supporte leur utilisation.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Adolescent
  • Aggression / drug effects*
  • Attention Deficit Disorder with Hyperactivity / drug therapy*
  • Attention Deficit and Disruptive Behavior Disorders / drug therapy*
  • Canada
  • Child
  • Conduct Disorder / drug therapy*
  • Humans
  • Practice Guidelines as Topic / standards*