Introduction: Involuntary psychiatric hospitalization occurs when someone with a serious mental disorder requires treatment without their consent. Trends vary globally, and currently, there is limited data on involuntary hospitalization in Canada. We examine involuntary hospitalization trends in British Columbia, Canada, and describe the social and clinical characteristics of people ages 15 and older who were involuntarily hospitalized between 2008/2009 and 2017/2018.
Method: We used population-based linked administrative data to examine and compare trends in involuntary and voluntary hospitalizations for mental and substance use disorders. We described patient characteristics (sex/gender, age, health authority, income, urbanity/rurality, and primary diagnosis) and tracked the count of involuntarily hospitalized people over time by diagnosis. Finally, we examined population-based prevalence over time by age and sex/gender.
Results: Involuntary hospitalizations among British Columbians ages 15 and older rose from 14,195 to 23,531 (65.7%) between 2008/2009 and 2017/2018. Apprehensions involving police increased from 3,502 to 8,009 (128.7%). Meanwhile, voluntary admissions remained relatively stable, with a minimal increase from 17,651 in 2008/2009 to 17,751 in 2017/2018 (0.5%). The most common diagnosis for involuntary patients in 2017/2018 was mood disorders (25.1%), followed by schizophrenia (22.3%), and substance use disorders (18.8%). From 2008/2009 to 2017/2018, the greatest increase was observed for substance use disorders (139%). Over time, population-based prevalence increased most rapidly among women ages 15-24 (162%) and men ages 15-34 (81%) and 85 and older (106%).
Conclusion: Findings highlight the need to strengthen the voluntary care system for mental health and substance use, especially for younger adults, and people who use substances. They also signal a need for closer examination of the use of involuntary treatment for substance use disorders, as well as further research exploring forces driving police involvement and its implications.
Introduction: L’hospitalisation psychiatrique involontaire a lieu quand une personne souffrant d’un trouble mental grave demande un traitement sans son consentement. Les tendances varient de par le monde, et à l’heure actuelle, les données sur l’hospitalisation involontaire au Canada sont limitées. Nous examinons les tendances de l’hospitalisation involontaire en Colombie-Britannique, Canada, et décrivons les caractéristiques sociales et cliniques des personnes de 15 ans et plus qui ont été hospitalisées involontairement entre 2008/2009 et 2017/2018.
Méthode: Nous avons utilisé les données administratives couplées basées sur la population pour examiner et comparer les tendances des hospitalisations volontaires et involontaires pour les troubles mentaux et d’utilisation de substances. Nous avons décrit les caractéristiques des patients (sexe/genre, âge, autorité de santé, revenu, urbanité/ruralité, et premier diagnostic) et suivi le compte de personnes hospitalisées involontairement avec le temps par diagnostic. Enfin, nous avons examiné la prévalence dans la population avec le temps selon l’âge et le sexe/genre.
Résultats: Les hospitalisations involontaires chez les Britanno-Colombiens de 15 ans et plus sont passées de 14,195 à 23,531 (65,7%) entre 2008/2009 et 2017/2018. Les arrestations par la police se sont accrues de 3,502 à 8,009 (128,7%). Entre-temps, les hospitalisations volontaires sont demeurées relativement stables, avec un accroissement minimal de 17 651 en 2008/2009 à 17,751 en 2017/2018 (0,5%). Le diagnostic le plus fréquent pour les patients involontaires en 2017/2018 était les troubles de l’humeur (25,1%), suivis de la schizophrénie (22,3%), et des troubles d’utilisation de substances (18,8%). De 2008/2009 à 2017/2018, la plus grande augmentation a été observée pour les troubles d’utilisation de substances (139%). Avec le temps, la prévalence basée dans la population s’est accrue le plus rapidement chez les femmes de 15 à 24 ans (162%) et les hommes de 15 à 34 ans (81%) et de 85 ans et plus (106%).
Conclusion: Les résultats soulignent le besoin de renforcer le système de soins volontaires pour la santé mentale et l’utilisation de substances, surtout pour les jeunes adultes, et les personnes qui utilisent des substances. Ils signalent aussi un besoin d’examiner de plus près le recours au traitement involontaire pour le trouble d’utilisation de substances, de même qu’une future recherche qui explorerait les forces derrière la participation de la police et ses implications.
Keywords: coercive treatment; health administrative data; involuntary hospitalization; mental health; substance use.