[Surgery wound infection at surgery "A" department of the University Hospital Point G]

Mali Med. 2020;35(1):11-14.
[Article in French]

Abstract

Aim: To determine the frequency of the surgery wound infection, its favoring factors, causative germs and its antibiotic treatment of choice in the surgery "A" department of the University Hospital Point G.

Method: In a retrospective descriptive study over a 6-month period in the surgery "A" department of the University Hospital Point G, we enrolled all patients who underwent surgery necessitating at least 48 hours of hospital admission during our study period and in conformity with the Atlanta CDC criteria. Surgery patients with less than 48 hours postoperative hospital stay and those admitted to the hospital without surgery were not included.After the surgery, the nature and location of the infection have been clarified. In this work, ethical considerations have been respected and there is no conflict of interest.

Results: Two hundred and sixty-five (n=265) patient files were collected including 24 cases of surgery wound infection (a hospital frequency of 9%. The average age was 41.41 years (y.o) old with extremes of 7 y.o and 102 y.o. The sex ratio was 0.9 in favor of women. The commonly studied pathologies were digestive surgery in 52.8%, gynecological surgery in 24.5%, etc… Patients were seen in regular outpatient surgery visits in 75.8% and surgical emergencies in 24.2%. Of the patients urgently admitted, 26.5% presented an ISO; for those received in ordinary consultation it was 3.48%. Fifteen (15) cases were classified ASA III and two (2) ASA II. Based on the Altemeier classification, surgery was clean in 66.8% of our patients, contaminated clean in 12.4%, contaminated in 12.1%, and dirty in 8.7% (including half resulting in surgery wound infection). In total, 79% of patients whose surgeries lasted more than two (2) hours presented a surgery wound infection. Postoperative infection of patients was superficial in 58.3% and deep in 33.3%. In 8.3% of cases, it was a space infection. At the cytobacteriological examination of the pus from the operative site, Escherichia coli (E. coli) was the most common germ with 58.3%. E. coli was sensitive to amoxicillin-clavulanic acid in 57.14%. Surgically, a re-intervention was performed in 20.8% of cases, a secondary suture in 12.5%, and a single dressing in 66.7%. The average postoperative stay was 6.5 days with extremes of 2 days and 69 days. In 3 months postoperatively we recorded 4 cases of death.

Conclusion: The surgery wound infection constitutes a major complication in a surgical environment starting with surgical act itself.Particular emphasis should be placed on prevention, which will reduce the risks of ISO occurrence.

But: déterminer la fréquence des infections du site opératoire (ISO), les facteurs favorisants la survenue des ISO, les germes responsables et les antibiotiques actifssur les infections du site opératoire dans le service chirurgie « A » du CHU du Point G.

Méthode: Il s'agissait d'une étude rétrospective et descriptive sur une période de 6 mois réalisée dans le service chirurgie « A » du CHU du Point G. Ont été inclus tous les patients ayant subi une intervention chirurgicale pendant cette période et hospitalisés au moins 48 heures après, et qui ont répondu aux critères du CDC d'Atlanta. N'ont pas été inclus, les patients opérés dont le séjour post opératoire a été inférieur à 48 heures, les patients hospitalisés dans le service mais non opérés, et ceux opérés dans le service et non hospitalisés. En postopératoire la nature et le siège de l'infection ont été précisées. Dans ce travail les considérations éthiques ont été respectées et il n'y a pas de conflit d'intérêt.

Résultats: deux cent soixante-cinq dossiers de patients ont été colligés dont 24 cas d'ISO soit 9% des cas. L'âge moyen a été de 41,41 ans avec des extrêmes de 7ans et 102 ans. Le sex ratio a été de 0,2 en faveur des femmes. Les principales pathologies étudiées ont été la chirurgie digestive dans 52,8%, la chirurgie gynécologique dans 24,5%. La majorité des patients ont été reçus en consultation ordinaire dans 75,8% des cas, et en urgences dans 24,2 %. Parmi les patients reçus en urgence 26,5% ont présenté une ISO ; pour ceux reçus en consultation ordinaire elle a été de 3,48%.Parmi les patients infectés 15 étaient classés ASA III et 2 ASA II. Selon la classification Altemeier, la chirurgie propre a occupé 66,8% des patients, la chirurgie propre contaminée 12,4%, la chirurgie contaminée 12,1%, et la chirurgie sale 8,7%. Parmi les patients opérés de chirurgie sales 50% ont présenté une ISO.L'ISO était présente chez 79% des patients ayant effectué plus de 2 heures d'intervention.En postopératoire l'infection était superficielle chez 58,3% des patients, et profonde chez 33,3% des patients. Dans 8,3% des cas, il s'agissait d'une infection d'espace. A l'examen cytobactériologique du pus Escherichia coli (E coli) avec 58,3% a été le germe le plus fréquent sur le site opératoire. E coli était sensible à l'association amoxicilline - acide clavulanique dans 57,14%. Sur le plan chirurgical une réintervention a été réalisée dans 20,8% des cas, une suture secondaire dans 12,5%, et un pansement seul dans 66,7%. La durée moyenne de séjour post opératoire était de 6,5 jours avec des extrêmes de 2 jours et 69 jours. En 3 mois postopératoire nous avons enregistré 4 cas de décès.

Conclusion: L'ISO constitue une complication majeure en milieu chirurgical compromettant l'acte chirurgical. Un accent particulier doit être mis sur la prévention qui diminuerai les risques de survenue de l'ISO.

Keywords: CHU du Point G; ISO; Point G; University Hospital; chirurgie; surgery; wound infection.

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