Objective: This study explored the care-giving and care-seeking behaviours of parents who took their children to the emergency department (ED) of a large urban hospital in Western Canada for non-urgent care.
Method: Data were collected from a convenience sample of 114 parents during a two-week period in January 1992, using a self-administered 53-item questionnaire. The data were analyzed using nonparametric statistics (Chi-square) and thematic content analysis.
Results: Eighty-two percent of parents were unsure of or overestimated the seriousness of their child's illness or injury. Prior to attending the ED, 40% of parents administered comfort measures and 45% gave medications. Only 17% of parents used at-home reading materials, while 31% sought lay advice. Fifty-eight percent of parents did not try to contact their family physician or the ED by telephone before coming to the ED. Forty-eight percent of parents who phoned their family physician were unable to obtain advice, and those who did were almost always referred to the ED. Eighty-eight percent of those who phoned the ED were instructed to bring the child to the ED.
Interpretation: The results suggest the need for more acceptable, accessible community primary care services.
Objectif: Notre étude porte sur les soins prodigués et recherchés par des parents ayant amené leur enfant à l’urgence d’un grand hôpital urbain de l’Ouest canadien.
Méthode: Nous avons recueilli des données auprès d’un échantillon de commodité de 114 parents au cours d’une période de deux semaines, en janvier 1992, à l’aide d’un questionnaire à remplir soi-même comportant 53 questions. Nous avons analysé les données à l’aide de variables non paramétriques (khi-carré) et étudié leur contenu thématique.
Résultats: Quatre-vingt-deux p. cent des parents ne connaissaient pas très bien ou avaient surestimé la gravité de l’état de leur enfant. Avant de se rendre à l’urgence, 40 % avaient administré des mesures de bien-être à leur enfant, et 45 % leur avaient donné des médicaments. Seuls 17 % des parents avaient consulté des documents à lire à la maison, et 31 % avaient demandé conseil à des profanes. Cinquante-huit p. cent des parents n’avaient pas essayé de téléphoner à leur médecin de famille ou à l’urgence avant de se rendre à l’hôpital. Des parents qui avaient appelé leur médecin de famille, 48 % n’avaient pas réussi à obtenir des conseils, et les autres avaient presque toujours été aiguillés vers l’urgence. Quatre-vingt-huit p. cent des parents ayant téléphoné à l’urgence avaient reçu l’instruction d’y amener leur enfant.
Interprétation: Ces résultats suggèrent qu’il faudrait instaurer des services communautaires de soins de première ligne accessibles et de bonne qualité.