Introduction: To evaluate the function, radiographic results and implant survival in patients younger than 21 years at the time of operation and with at least a 10-year follow-up, we reviewed the course of young adults who underwent total hip arthroplasty at McGill University Health Centre.
Patients and methods: Twelve patients (16 hips) met the criteria for inclusion in this study. They ranged in age from 10-20 years (median 16.5 yr). One patient (1 hip) died 5 years after the index surgery and was excluded from the study. Functional results were measured by the Harris hip score, and radiographs of surviving implants were assessed for radiolucencies, osteolysis and eccentric polyethylene wear.
Results: Eleven arthroplasties were cementless, 2 were hybrid and 2 were cemented. At follow-up ranging from 10 to 25 years (mean 13.6 yr), the Harris hip score ranged from 34.2-97.2 (mean 64.5). Four (26%) acetabular components were revised and (at the time of writing) 1 required revision. Only 1 (7%) femoral stem was revised. Radiographically, there was a high prevalence of eccentric polyethylene wear, but none of the surviving implants were found to be loose. Overall, 67% (10 of 15) of the total hip arthroplasties continued to function well at a mean of 13.6 years postoperatively.
Conclusions: Total hip arthroplasty remains a reasonable option in adolescence and early adulthood in selected patients with severe debility from multiple joint disease. Polyethylene wear is a particularly significant problem in this group of active young people.
Introduction: En vue d'évaluer la fonction, les résultats radiographiques et la survie de l'implant chez des patients qui avaient moins de 21 ans au moment de la chirurgie et qui se sont prêtés à un suivi d'au moins 10 ans, nous avons examiné l'évolution de jeunes adultes ayant subi une arthroplastie totale de la hanche au Centre de santé de l'Université McGill.
Patients et méthodes: Douze patients (16 hanches) satisfaisaient aux critères d'inclusion de l'étude. Leur âge s'échelonnait de 10 à 20 ans (médiane, 16,5 ans). Un patient (1 hanche), qui est décédé cinq ans après la première chirurgie, a été exclu de l'étude. On a mesuré les résultats fonctionnels au moyen du score de Harris pour la hanche et on a procédé à une évaluation des radiographies des implants fonctionnels en s'attachant aux radiotransparences, à l'ostéolyse et à l'usure excentrique du polyéthylène.
Résultats: On comptait 11 arthroplasties sans ciment, 2 arthroplasties hybrides et 2 arthroplasties avec ciment. Après un suivi de 10 à 25 ans (moyenne, 13,6 ans), le score de Harris pour la hanche était de 34,2 à 97,2 (moyenne, 64,5). Quatre (26 %) composants cotyloïdiens ont été examinés et (au moment d'aller sous presse) l'un d'eux devait faire l'objet d'une révision chirurgicale. Seulement une tige fémorale (7 %) a fait l'objet d'une révision. Sur le plan radiographique, bien que la prévalence d'usure excentrique du polyéthylène soit élevée, on n'a pas observé de laxité à l'examen des implants fonctionnels. Dans l'ensemble, 67 % des arthroplasties totales de la hanche (10 des 15) fonctionnaient toujours bien après un recul postopératoire moyen de 13,6 ans.
Conclusions: L'arthroplastie totale de la hanche demeure une option raisonnable chez certains adolescents et jeunes adultes qui souffrent d'une grave incapacité découlant d'une maladie touchant de multiples articulations. L'usure du polyéthylène est un problème particulièrement important dans ce groupe de jeunes actifs.