Background: Coronary artery disease (CAD) is a major cause of death worldwide. Epidemiological studies have documented conventional risk factors; however, no studies to date have addressed the roles of soluble CD40 ligand (sCD40L) and monocyte chemoattractant protein-1 (MCP-1), and there have been few reports on other novel risk factors in CAD progression. The aim of the present study was to explore the roles of novel and conventional risk factors in CAD progression.
Methods: Patients with stable angina pectoris who underwent repeat coronary angiograms and had serum samples at the time of their first catheterization between March 1999 and January 2004 were enrolled. Those who had progression of coronary atherosclerosis were classified into the progression group (n = 66). Those who did not have CAD progression were classified into the nonprogression group (n = 124).
Results: There were more cases of diabetes mellitus (36% versus 20%; P = 0.024) and more men (92% versus 81%; P = 0.040) in the CAD progression group than in the nonprogression group, respectively. The progression group also had poorer lipid profiles than the nonprogression group, including higher total cholesterol (188+/-42 mg/dL versus 173+/-39 mg/dL, respectively; P = 0.014) and low density lipoprotein cholesterol (122+/-38 mg/dL versus 112+/-36 mg/dL, respectively; P = 0.025). In terms of inflammatory markers, progression patients had higher baseline high-sensitivity C-reactive protein (hs-CRP) concentrations (P = 0.018), which was also related to the subsequent angiographic severity score changes; however, sCD40L (6182+/-4352 pg/mL versus 6244+/-4602 pg/mL; P = 0.961), MCP-1 (427+/-540 pg/mL versus 341+/-128 pg/mL; P = 0.580) and adhesion molecules concentrations were indifferent between the progression group and the nonprogression group, respectively. Using a multivariate logistical regression model, the ORs for predicting progression were 2.19 for diabetes mellitus, 2.04 for hypercholesterolemia and 1.52 for hs-CRP (P < 0.05).
Conclusion: In the present study, only conventional risk factors, and particularly hs-CRP, were markers for predicting CAD progression. Novel risk factors, such as concentrations of sCD40L, MCP-1 and adhesion molecules, did not play significant roles.
HISTORIQUE: La coronaropathie est une cause importante de décès de par le monde. Les études épidémiologiques ont documenté les facteurs de risque classiques. Cependant, aucune étude n’a encore porté sur les rôles du ligand CD40 soluble (lCD40s) et de la protéine chimioattractive monocytaire 1 (MCP-1), et peu de comptes rendus traitent d’autres nouveaux facteurs de risque de progression de la coronaropathie. La présente étude visait à explorer le rôle des facteurs de risque nouveaux et classiques dans la progression de la coronaropathie.
MÉTHODOLOGIE: Les patients atteints d’un angor stable qui ont subi des angiogrammes coronaires et des échantillons sériques au moment de leur premier cathétérisme entre mars 1999 et janvier 2004 ont participé à l’étude. Ceux dont l’athérosclérose coronarienne progressait étaient classés dans le groupe de progression (n=66). Ceux dont la coronaropathie ne progressait pas étaient classés dans le groupe sans progression (n=124).
RÉSULTATS: Il y avait plus de cas de diabète (36 % par rapport à 20 %; P=0,024) et plus d’hommes (92 % par rapport à 81 %; P=0,040) dans le groupe de progression de la coronaropathie que dans le groupe sans progression. Le groupe de progression présentait un profil lipidique moins reluisant que le groupe sans progression, y compris une élévation du cholestérol total (188±42 mg/dL par rapport à 173±39 mg/dL, respectivement; P=0,014) et du cholestérol à lipoprotéines de basse densité (122±38 mg/dL par rapport 112±36 mg/dL, respectivement; P=0,025). Pour ce qui est des marqueurs inflammatoires, les patients en progression avaient de plus fortes concentrations de protéine C réactive de haute sensibilité (PCR-hs) en début d’étude (P=0,018), lesquelles étaient également reliées aux modifications subséquentes aux indices de gravité angiographique. Cependant les concentrations de lCD40s (6 182±4 352 pg/mL par rapport à 6 244±4 602 pg/mL; P=0,961), de MCP-1 (427± 540 pg/mL par rapport à 341±128 pg/mL; P=0,580) et de molécules d’adhésion étaient semblables entre le groupe de progression et le groupe sans progression, respectivement. Au moyen d’un modèle de régression logistique multivarié, les RR pour prédire la progression étaient de 2,19 pour le diabète, de 2,04 pour l’hypercholestérolémie et de 1,52 pour le PCR-hs (P<0,05).
CONCLUSION: Dans la présente étude, seuls les facteurs de risque classiques, notamment la PCR-hs, étaient des marqueurs prédictifs de progression de la coronaropathie. De nouveaux facteurs de risque, comme les concentrations de lCD40s, de MCP-1 et de molécules d’adhésion, ne jouaient pas de rôle significatif.