Most children aged five years and older can provide meaningful self-reports of pain intensity if they are provided with age-appropriate tools and training. Self-reports of pain intensity are an oversimplification of the complexity of the experience of pain, but one that is necessary to evaluate and titrate pain-relieving treatments. There are many sources of bias and error in self-reports of pain, so ratings need to be interpreted in light of information from other sources such as direct observation of behaviour, knowledge of the circumstances of the pain and parents' reports. The pain intensity scales most commonly used with children - faces scales, numerical rating scales, visual analogue scales and others - are briefly introduced. The selection, limitations and interpretation of self-report scales are discussed.
À partir de cinq ans, la plupart des enfants peuvent fournir une autoévaluation valable de l’intensité de leur douleur si on leur fournit des outils et des explications adaptés à leur âge. Les autoévaluations de l’intensité de la douleur sont une sursimplification de la complexité de l’expérience de la douleur, mais elles s’imposent pour évaluer et titrer les traitements analgésiques. Il existe de nombreuses sources de biais et d’erreurs dans les autoévaluations de la douleur, et c’est pourquoi elles doivent être interprétées à la lumière de l’information tirée d’autres provenances, telles que l’observation directe du comportement, des connaissances et des circonstances de la douleur ainsi que le compte rendu des parents. Les échelles d’intensité de la douleur les plus utilisées chez les enfants, soit les échelles des visages, les échelles d’évaluation numérique, les échelles visuelles analogiques et d’autres, sont présentées brièvement. La sélection, les limites et l’interprétation des échelles d’autoévaluation sont présentées.