Medical directors of long-term care facilities: preventing another physician shortage?

Can Fam Physician. 2006 Jun;52(6):752-3.

Abstract

Objective: The long-term care (LTC) sector in Canada is expanding, but little attention has been given to medical human resources in this area. Our objective was to seek LTC medical directors' opinions about medical services in LTC and about strategies for recruitment and retention.

Design: Mailed survey.

Setting: Long-term care facilities and nursing homes.

Participants: Seven hundred five medical directors of LTC facilities across Canada were identified from the Canadian Healthcare Association database.

Main outcome measures: Responses to open- and closed-ended questions and to Likert-type scales.

Results: The response rate was 55%. The average age of medical directors was 54 years. Most had started work in LTC because of a vacant position, as opposed to self-perceived skills or training. Most (75.3%) reported satisfaction with their role as medical directors, but 82.7% believed that there was a significant shortage of physicians working in LTC, and 42% had seriously considered leaving their positions. Major sources of satisfaction identified were clinical, especially working with older patients and improving care. Important sources of dissatisfaction were remuneration for LTC work, on-call coverage, and excessive paperwork. Directors suggested increases to fee schedules as the main recruitment and retention strategy, and many believed that increasing exposure to LTC during residency would increase recruitment. Development of larger on-call groups for coverage and alternative methods of remuneration were not cited as important factors. Most did not believe that working in a teaching nursing home would increase their satisfaction. Directors did not think the use of nurse practitioners would alleviate concerns about shortages of physicians.

Conclusion: Medical directors of LTC facilities are aging, and many are considering leaving their work in LTC. Without an increase in the number of physicians willing to work in LTC institutions, the current shortage of LTC physicians could increase in the near future. Medical directors' responses to questions could help guide strategies to recruit and retain physicians. Future areas of research should include the perspectives of physicians who are not medical directors and of family medicine residents.

OBJECTIF: Le secteur des soins de longue durée (SLD) est en expansion au Canada, mais on s’est peu préoccupé des ressources humaines médicales dans ce domaine. Notre objectif était de demander à des directeurs médicaux de SLD ce qu’ils pensent des services médicaux en SLD, et des stratégies de recrutement et de rétention.

TYPE D’ÉTUDE: Enquête postale.

CONTEXTE: Établissements de soins de longue durée et centres d’hébergement.

PARTICIPANTS: On a utilisé la base de données de l’Association canadienne des soins de santé pour identifier 705 directeurs médicaux de SLD au Canada.

PRINCIPAUX PARAMÈTRES À L’ÉTUDE: Réponses à des questions ouvertes ou à choix de réponse et à échelles de type Likert.

RÉSULTATS: Le taux de réponse était de 55%. L’âge moyen des directeurs médicaux était de 54 ans. La plupart avaient commencé à travailler en SLD parce qu’un poste était vacant plutôt que parce qu’ils croyaient posséder la compétence ou la formation requise. La majorité (75,3%) se disaient satisfaits de leur rôle comme directeur médical, mais 82,7% estimaient qu’il y avait une importante pénurie de médecins œuvrant en SLD et 42% avaient songé sérieusement à quitter leur poste. Les principales sources de satisfaction étaient d’ordre clinique, notamment le fait de travailler avec les personnes âgées et la occasion d’améliorer les soins. La rémunération pour ce type de travail, les gardes sur appel et les tâches administratives excessif étaient d’importantes causes d’insatisfaction. Comme principale stratégie de recrutement et de rétention, les directeurs suggéraient d’augmenter la rémunération, mais plusieurs croyaient aussi qu’une plus grande exposition aux SLD durant la résidence pourrait être efficace. La formation de plus grands groupes pour assurer la garde sur appel et les méthodes alternatives de rémunération n’étaient pas citées comme des facteurs importants. La plupart étaient d’avis que le fait de travailler dans un centre d’hébergement servant à l’enseignement n’augmenterait pas leur satisfaction. Ils ne croyaient pas non plus que l’utilisation d’infirmières cliniciennes diminuerait les préoccupations concernant les ressources médicales humaines.

CONCLUSION: Les directeurs médicaux d’établissements de SLD vieillissent et plusieurs envisagent de quitter leur travail en SLD. À moins d’une augmentation du nombre de médecins acceptant de travailler dans les établissements de SLD, la pénurie de médecins dans ce secteur pourrait bientôt s’aggraver. Les réponses qu’ont données des directeurs médicaux pourraient servir à orienter les stratégies de recrutement et de rétention des médecins. Les futurs domaines de recherche devraient inclure les points de vue de médecins qui ne sont pas des directeurs médicaux et ceux de résidents en médecine familiale.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Administrative Personnel
  • Adult
  • Aged
  • Aged, 80 and over
  • Canada
  • Female
  • Health Care Surveys
  • Humans
  • Long-Term Care* / organization & administration
  • Male
  • Medically Underserved Area
  • Middle Aged
  • Nursing Homes*
  • Personnel Selection
  • Physicians / supply & distribution*
  • Workforce