Women's views on chemoprevention of breast cancer: qualitative study

Can Fam Physician. 2006 May;52(5):624-5.

Abstract

Objective: To determine, in a family practice setting, women's views on incentives for and barriers to taking chemopreventive therapy for breast cancer.

Design: Descriptive, qualitative study using in-depth semistructured interviews.

Setting: Women's College Family Practice Health Centre, an academic centre in Toronto, Ont.

Participants: THREE GROUPS OF WOMEN WERE RECRUITED: women who might in future be candidates for chemoprevention, women who were then candidates for chemoprevention, and then-current participants in the Study of Tamoxifen and Raloxifene (STAR) chemoprevention trial.

Method: Women were asked about their views on taking a pill to prevent breast cancer, their hopes and expectations regarding chemoprevention, incentives for and barriers to accepting chemopreventive therapy, and their preferred sources of information. Visual analogue scales were used to estimate perceived risk of breast cancer and personal interest in chemoprevention. Participants' Gail scores, perceptions of risk of breast cancer, perceptions of likelihood of accepting chemopreventive treatment, attitudes, views, and experiences were recorded.

Main findings: The 27 women interviewed (median age 61 years, range 38 to 77) had a mean Gail score of 3.3 (indicating a 3.3% estimated risk of breast cancer within the next 5 years), range 1.4 to 6.8. Women were very interested in chemoprevention (62% to 67% likelihood of their taking it in the next 5 years). Perceived risk of breast cancer was not correlated with actual risk or with likelihood of taking chemopreventive therapy. To accept chemoprevention, women needed to know it would lead to an acceptable decrease in risk of breast cancer and needed more information about the medication. Incentives for acceptance included clear evidence of efficacy, prevention of cancer, altruism (contributing to an important area of research), secondary gain, and the feeling of being proactive and in control. Barriers included fear of side effects, lack of information, denial, aversion to medication, the term "chemoprevention," and the effect of the "HRT fiasco." Women's most trusted information source was their family physicians. Women overestimated their risk of breast cancer.

Conclusion: Women were interested in chemoprevention, but required more information, preferably from their family physicians. Our data suggest that at least 4 conditions must be met for women to accept chemopreventive therapy. They must believe in its effectiveness, be proactive about their health care, believe side effects will be tolerable, and be able to overcome the fear of ingesting a pill. To make the therapy more acceptable, the term "chemoprevention" should be discontinued.

OBJECTIF: Dans une pratique familiale, déterminer les opinions des femmes sur une thérapie chimiopréventive pour le cancer du sein.

CONCEPTION: Étude qualitative descriptive à l’aide d’entrevues semistructurées.

CONTEXTE: Centre universitaire médical de pratique familiale du Women’s College, à Toronto.

PARTICIPANTES: On a recruté trois groupes de femmes: de futures candidates pour une chimioprévention, d’actuelles candidates et des participantes à l’étude STAR sur la chimioprévention à l’aide du tamoxifène et du raloxifène.

MÉTHODE: On a demandé aux femmes ce qu’elles pensaient de prendre un médicament pour prévenir le cancer du sein, leurs espoirs et leurs attentes entourant la chimioprévention, les incitatifs et les obstacles relatifs à cette thérapie et leurs sources privilégiées d’information. Des barèmes analogues visuels ont été utilisés pour estimer le risque perçu de cancer du sein et les intérêts à l’endroit de la chimioprévention. On a enregistré les scores Gail, le risque perçu de cancer du sein, la probabilité d’accepter le traitement, les attitudes, les opinions et les expériences.

PRINCIPALES CONSTATATIONS: Les 27 sujets (âge moyen de 61 ans, allant de 38 à 77 ans) enregistraient un score Gail moyen de 3,3 (un risque estimé de 3,3% de cancer du sein au cours des 5 prochaines années) variant de 1,4 à 6,8. Les femmes étaient très intéressées à la chimioprévention (62% à 67% de probabilité de la suivre au cours des 5 prochaines années). Le risque perçu de cancer du sein n’était pas directement associé au risque réel ni à la probabilité de suivre la thérapie. Pour accepter la chimioprévention, les femmes voulaient savoir s’il y avait une réduction acceptable du risque de cancer du sein et de plus de renseignements sur les médicaments. Au nombre des incitatifs figuraient une efficacité clairement éprouvée, la prévention du cancer, l’altruisme (contribuer à une importante recherche), les bienfaits secondaires et le sentiment d’être proactive et en contrôle. Parmi les obstacles, il y a la peur des effets secondaires, le manque d’information, le déni de la réalité, l’aversion aux médicaments, le terme «chimioprévention» et les effets du «fiasco de l’hormonothérapie substitutive (HTS». Pour elles, les médecins de famille représentaient la source de renseignements la plus fiable. Les femmes surestimaient leur risque de cancer du sein.

CONCLUSION: Les femmes s’intéressaient à la chimioprévention, mais voulaient plus de renseignements, préférablement de leurs médecins de famille. Nos données font valoir que pour l’accepter, les femmes doivent croire en son efficacité, être proactives à propos de leurs soins de santé, croire que les effets secondaires seront tolérables, être capables de surmonter leur peur d’avaler un comprimé. Il faudrait cesser d’utiliser le terme «chimioprévention».

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Adult
  • Aged
  • Breast Neoplasms / prevention & control*
  • Chemoprevention*
  • Decision Making
  • Family Practice
  • Female
  • Health Knowledge, Attitudes, Practice*
  • Humans
  • Middle Aged
  • Motivation
  • Ontario
  • Patient Education as Topic / methods
  • Physician-Patient Relations
  • Qualitative Research
  • Risk Assessment / methods