Objective: To determine whether there is a relationship in family medicine between higher overall job satisfaction and doing a wider range of procedures.
Design: Secondary analysis of a population survey (mailed questionnaire) using multiple regression analysis.
Setting: Canadian family practices.
Participants: Family physicians who responded to the 2001 National Family Physician Workforce Survey conducted by the College of Family Physicians of Canada and whose main practice settings were private offices or clinics, community clinics, community health centres, or academic family medicine teaching units.
Main outcome measures: Family physicians' overall job satisfaction. The predictor variable was range of procedures performed, defined as the variety of procedures done by family physicians. Eight potential confounding variables were examined: age; sex; solo versus group practice; population served by practice (urban, semiurban, rural); number of medical services offered; teaching (yes, no); constraints to medical care services; and the balance of physicians' personal and professional commitments.
Results: Of 19,762 physicians who responded to the question on job satisfaction, 15.8% were dissatisfied, 54.3% were moderately satisfied, and 29.8% were very satisfied overall. In multiple regression analysis, when controlling for confounding variables, the range of procedures done by family physicians was significantly associated with overall job satisfaction (P = .0001). The larger the range of procedures, the more satisfied the physician. The percentage of those very satisfied ranged from 28.1% for family physicians who did only a few procedures (0 to 4) to 33.5% for those who did 10 or more procedures. Greater satisfaction was reported by very young and very old male physicians, those in solo practice, rural physicians, teachers, those who had fewer constraints to medical care services, and those who thought their balance of personal and professional commitments was about right.
Conclusion: Family physicians might improve their overall job satisfaction by increasing the range of procedures they do. This modest association has not been described previously.
OBJECTIF: Déterminer s’il existe une relation entre le fait de maîtriser une plus grande variété de techniques et la satisfaction au travail du médecin de famille.
TYPE D’ÉTUDE: Analyse secondaire par régression multiple d’une enquêtedémographique (questionnaire postal).
CONTEXTE: Cabinets de médecine familiale du Canada.
PARTICIPANTS: Les médecins qui ont répondu à l’Enquête nationale du groupe de travail sur les médecins de famille menée par le Collège des médecins de famille du Canada et qui portait principalement sur des cabinets ou des cliniques privés, des cliniques communautaires, des centres de santé publique ou des unités d’enseignement universitaires de médecine familiale.
PRINCIPAUX PARAMÈTRES ÉTUDIÉS: Satisfaction professionnelle globale des médecins de famille. La variable prédictive était le spectre des techniques effectuées, défini comme la variété des techniques maîtrisées par le médecin. Huit variables confondantes potentielles ont été examinées: âge; sexe; pratique solo vs en groupe; clientèle de l’établissement (urbaine, semiurbaine, rurale); nombre de services médicaux offerts; avec ou sans enseignement; contraintesliées aux services de soins; et équilibre entre les obligations personnelles et professionnelles des médecins.
RÉSULTATS: Sur les 19 762 médecins qui ont répondu à la question sur la satisfaction professionnelle, 15,8% se sont dits insatisfaits; 54,3%, modérément satisfaits; et 29,8%, globalement très satisfaits. L’analyse de régression multiple avec contrôle pour les variables confondantes a révélé une association significative entre l’éventail des techniques maîtrisées par le médecin et sa satisfaction professionnelle globale (P = 0,0001). Plus il maîtrise de techniques, plus le médecin est satisfait. Le pourcentage des très satisfaits passait de 28,1% pour ceux qui utilisaient seulement quelques techniques (0 à 4) à 33,5% pour ceux qui en utilisaient 10 ou plus. Les hommes médecins très jeunes ou très vieux, ceux exerçant en solo, les médecins ruraux, les enseignants, ceux qui avaient moins de contraintes envers les services de soins et ceux qui croyaient maintenir un équilibre adéquat entre leurs obligations personnelles et professionnelles rapportaient des niveaux plus élevés de satisfaction.
CONCLUSION: Le médecin de famille pourrait accroître sa satisfaction professionnelle globale en augmentant l’éventail des techniques qu’il maîtrise. Cette association modeste n’a pas été décrite auparavant.