The diagnosis of attention deficit hyperactivity disorders (ADHD) has been increasing at an alarming rate, paralleled by the prescription of highly effective psychostimulants whose developmental effects on growing brains remain inadequately characterized. One reason for the increasing incidence of ADHD may be the diminishing availability of opportunities for pre-school children to engage in natural self-generated social play. Pre-clinical work indicates that play can facilitate behavioral inhibition in growing animals, while psychostimulants reduce playfulness. The idea that intensive social play interventions, throughout early childhood, may alleviate ADHD symptoms remains to be evaluated. As an alternative to the use of play-reducing psychostimulants, society could establish play "sanctuaries" for at-risk children in order to facilitate frontal lobe maturation and the healthy development of pro-social minds.
Introduction: Le trouble du déficit d’attention avec hyperactivité est de plus en plus souvent diagnostiqué, et ce, à un rythme alarmant. De même, des psychostimulants extrêmement efficaces, dont on ne connaît pas encore clairement les effets sur les cerveaux en formation, sont de plus en plus prescrits. Il se peut que l’augmentation du nombre de cas de TDAH s’explique surtout par l’impossibilité, pour ces enfants, d’interagir avec d’autres enfants par le jeu.
Méthodologie: Des travaux pré-cliniques indiquent que le jeu aide les animaux en pleine croissance à surmonter leur inhibition, mais que les psychostimulants diminuent leur envie de jouer.
Résultats: Il convient d’approfondir l’idée selon laquelle les interventions sous forme de jeu intensif avec d’autres enfants peuvent alléger les symptômes du TDAH.
Conclusion: La société doit remplacer les médicaments par des « centres de jeu » destinés aux enfants à risque, afin de favoriser la maturation du lobe frontal de leur cerveau et de développer la socialisation.
Keywords: ADHD; frontal lobes; growth factors; play; social brain.