Background: Endoscopic ultrasound (EUS) is accurate in diagnosing pancreatic neuroendocrine tumours (PNETs), but its impact on surgical management is unclear.
Objective: To determine whether preoperative EUS findings altered the decision for, and extent of, surgery in patients with PNETs.
Methods: A retrospective review of patients referred for EUS because of suspected PNETs was conducted. The diagnosis of PNETs was confirmed by EUS-guided fine needle aspiration cytology, where indicated, or by surgical histology. EUS findings were compared with computed tomography (CT) findings to determine whether there was an impact on the decision for surgical management.
Results: Fourteen patients (10 women), with a mean age of 44 years, underwent EUS for suspected PNETs. PNETs were seen with CT in 10 of 13 patients (77%) and with EUS in 14 of 14 patients (100%). One obese patient could not fit into the CT scanner. This patient had five PNETs on EUS. Three patients with a normal CT scan were determined to have one or two PNETs on EUS. Three patients with one or two PNETs on CT were found to have five to eight PNETs on EUS. EUS altered the decision for possible surgical management in five of 14 patients (36%), either by identifying a PNET or by finding multiple and multifocal PNETs that were not visualized on CT scans.
Conclusion: EUS is useful in the preoperative assessment of PNETs by providing information that significantly influences the decision for surgical intervention or changes the extent of the planned surgery.
HISTORIQUE :: L’endoscopie est une méthode précise pour diagnostiquer les tumeurs neuroendocriniennes du pancréas (TNEP), mais on n’en connaît pas exactement les répercussions sur la prise en charge chirurgicale.
OBJECTIF :: Déterminer si les résultats des endoscopies préopératoires modifient la décision d’opérer les patients atteints de TNEP et l’importance de la chirurgie.
MÉTHODOLOGIE :: Les auteurs ont procédé à une analyse rétrospective des patients aiguillés en vue de subir une endoscopie à cause de TNEP présumées. Le diagnostic de TNEP était confirmé au moyen d’une cytologie par aspiration à l’aiguille guidée par endoscopie, au besoin, ou d’une histologie chirurgicale. Les auteurs ont comparé les résultats de l’endoscopie à ceux de la tomodensitométrie pour déterminer si la première avait des répercussions sur la décision de prise en charge chirurgicale.
RÉSULTATS :: Quatorze patients (dix femmes) d’un âge moyen de 44 ans ont subi une endoscopie à cause de TNEP présumées. La tomodensitométrie a révélé des TNEP chez dix des 13 patients (77 %) et l’endoscopie, chez 14 des 14 patients (100 %). Un patient obèse ne pouvait pénétrer dans le tomodensitomètre. Ce patient avait cinq TNEP selon l’endoscopie. Chez trois patients dont la tomodensitométrie était normale, l’endoscopie a révélé une ou deux TNEP. Trois patients ayant une ou deux TNEP à la tomodensitométrie en avaient de cinq à huit à l’endoscopie. L’endoscopie a modifié la décision de possibilité de prise en charge chirurgicale chez cinq des 14 patients (36 %), que ce soit à cause de la découverte de TNEP ou de TNEP multiples et multifocales qu’on n’avait pas vues à la tomodensitométrie.
CONCLUSION :: L’endoscopie est utile pour l’évaluation préopératoire de TNEP parce qu’elle fournit de l’information qui influe de manière significative sur la décision d’intervention chirurgicale ou qu’elle modifie l’importance de l’opération prévue.