Background: Continuous positive airway pressure (CPAP) is an effective treatment for obstructive sleep apnea (OSA). However, compliance is a significant problem and has been incompletely assessed in long-term studies.
Objective: To assess the long-term compliance of OSA patients with CPAP therapy.
Subjects: Eighty patients who had had a diagnosis of OSA at least four years previously and received a written prescription for CPAP were evaluated.
Methods: Subjects were identified by reviewing sleep laboratory records. Participants were contacted by telephone and were asked to quantitate their CPAP use (hours per night, nights per week) and to evaluate whether there had been improvement in symptoms. Those who commenced but subsequently abandoned therapy and those who never initiated treatment were questioned about their reasons for noncompliance.
Results: Patient demographics included mean (+/- SD) age (58+/-11 years), male sex (70 of 80 patients [88%]) and mean apnea-hypopnea index (70+/-44 events/h). At the time of the interview (64.0+/-3.7 months after diagnosis), 43 of 80 patients (54%) were still using CPAP and most reported an improvement in symptoms. Twelve of 80 patients (15%) had abandoned CPAP after using it for 10.1+/-15.5 months, and 25 of 80 patients (31%) had never commenced therapy after initial diagnosis and CPAP titration. Analysis of scores reflecting initial patient sleepiness revealed a significant association of this symptom with subsequent CPAP compliance.
Conclusion: Although many patients with OSA derive subjective benefit from, and adhere to treatment with CPAP, a significant proportion of those so diagnosed either do not initiate or eventually abandon therapy. Initial experience with CPAP appears to be important, reinforcing the need for early education and support in these patients.
HISTORIQUE :: La ventilation spontanée en pression positive continue (ou CPAP, pour continuous positive airway pressure) est un traitement effi-cace de l’apnée obstructive du sommeil (AOS). Toutefois, l’observance thérapeutique pose un problème important et n’a pas été bien évaluée dans le cadre d’études de longue durée.
OBJECTIF :: Évaluer la fidélité à long terme des patients atteints d’AOS à leur traitement CPAP.
SUJETS :: Les auteurs ont évalué 80 patients ayant reçu un diagnostic d’AOS et une ordonnance pour un traitement CPAP au moins quatre ans auparavant.
MÉTHODES :: Les auteurs ont recensé les sujets à partir des dossiers d’un laboratoire du sommeil. L’équipe a joint les participants par téléphone et les a invités à quantifier leur utilisation du traitement CPAP (heures par nuit, nuits par semaine) et à déterminer s’ils avaient observé une amélioration de leurs symptômes. Elle a en outre demandé aux patients qui ont commencé puis abandonné leur traitement et à ceux qui n’ont jamais commencé leur traitement d’expliquer leur décision.
RÉSULTATS :: Les caractéristiques démographiques des patients incluaient l’âge moyen (± écart-type [É.-T.]) (58 ± 11 ans), le fait d’être de sexe masculin (70 patients sur 80 [88 %]) et l’indice moyen d’apnée-hypopnée (70 ± 44 incidents/h). Au moment de l’entrevue (64,0 ± 3,7 mois après le diagnostic), 43 patients sur 80 (54 %) utilisaient toujours leur CPAP et la plupart faisaient état d’une amélioration de leurs symptômes. Douze patients sur 80 (15 %) avaient abandonné le CPAP après l’avoir utilisé pendant 10,1 ± 15,5 mois et 25 patients sur 80 (31 %) n’avaient jamais commencé le traitement après le diagnostic initial et le réglage du traitement CPAP. L’analyse des scores révélant un endormissement initial chez les patients a révélé un lien significatif entre ce symptôme et la fidélité subséquente au traitement CPAP.
CONCLUSIONS :: Bien que de nombreux patients atteints d’AOS tirent un avantage subjectif du traitement CPAP et y soient fidèles, une proportion non négligeable de sujets porteurs de ce diagnostic ont choisi soit de ne jamais commencer le traitement ou de l’abandonner en cours de route. L’expérience initiale du traitement CPAP semble jouer un rôle important ici, ce qui rappelle la nécessité de faire un enseignement pré-coce à ces patients et de leur offrir un soutien.