Nonsteroidal anti-inflammatory drugs and prostate cancer: a systematic review of the literature and meta-analysis

Can Urol Assoc J. 2009 Aug;3(4):323-330. doi: 10.5489/cuaj.1129.

Abstract

Prostate cancer is the most common visceral cancer in men. Many studies have shown that nonsteroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs) may reduce the risk of prostate cancer. We systematically searched all relevant databases (MEDLINE, EMBASE, The Cochrane Collaboration, CINAHL, Database of Abstracts of Review of Effects and ACP Journal Club) to March 2008. We also explored bibliographies of the articles, pertinent journals and conferences. We selected relevant articles according to predefined inclusion criteria by 2 independent reviewers. We used both fixed and random-effect models for meta-analysis. We performed subgroup and sensitivity analysis based on predefined variables. From 962 extracted articles, 20 met the inclusion criteria with a total of 25 768 participants. All the studies had an observational design. There was a statistically significant protective effect for NSAIDs on risk of prostate cancer (odds ratio [OR] 0.92, 95% confidence interval [CI] 0.86-0.97). Subgroup analysis did not show any effect of study design or quality score on the results. There was a small but statistically significant protective effect for acetylsalicylic acid (ASA) (OR 0.95, 95% CI 0.91-1.00). Exposure to non-ASA NSAIDs was associated with a slightly reduced likelihood of prostate cancer (OR 0.92, 95% CI 0.85-1.00). With the available data, we were not able to determine an optimum dosage for NSAIDs. We conclude that taking NSAIDs may reduce the risk of prostate cancer. Nevertheless, the effect is small.

Le cancer de la prostate est le cancer viscéral le plus fréquent chez l’homme. Bon nombre d’études ont montré que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pouvaient réduire le risque de cancer de la prostate. Notre objectif était de réaliser une revue systématique et une méta-analyse des articles publiés sur les effets des AINS dans la réduction du risque de cancer de la prostate. Toutes les bases de données pertinentes (MEDLINE, EMBASE, Collaboration Cochrane, CINAHL, Database of Abstracts of Review of Effects et ACP Journal Club) ont été systématiquement consultées en mars 2008. On a également examiné la bibliographie des articles dégagés et des revues et conférences pertinentes. Les articles pertinents ont été sélectionnés en fonction de critères d’inclusion prédéfinis par 2 analystes indépendants. Pour la méta-analyse, on a eu recours à des modèles à effets fixes et à effets aléatoires. Une analyse par sous-groupes et une analyse de sensibilité ont été effectuées à l’aide de variables prédéfinies. Sur les 962 articles dégagés, 20 satisfaisaient aux critères d’inclusion, pour un total de 25 768 sujets. Toutes les études étaient de type observationnel. On a noté un effet protecteur statistiquement significatif sur le risque de cancer de la prostate avec les AINS (rapport de cotes de 0,92; IC à 95 % de 0,86 à 0,97). L’analyse par sous-groupes n’a révélé aucun effet du plan de l’étude ou du score de qualité sur les résultats. On a noté un effet protecteur léger mais tout de même significatif sur le plan statistique avec l’aspirine (RC 0,95; IC à 95 % de 0,91 à 1,00). L’exposition à des AINS autres que l’aspirine a été associée à une probabilité légèrement moindre de cancer de la prostate (RC 0,92, IC à 95 % de 0,85 à 1,00). Les données disponibles ne nous ont pas permis de déterminer la posologie optimale des AINS. Nous avons observé un effet favorable possible associé à la prise d’AINS dans la réduction du risque de cancer de la prostate, mais cet effet est minime.