Objective: To compare patterns of practice between graduates of core 2-year family medicine (FM) training programs and those completing an additional postgraduate year (PGY3) of training.
Design: Retrospective cohort study using administrative data from the Ontario Health Insurance Plan.
Setting: Ontario.
Participants: Graduates of Ontario FM residency programs from 1996 to 2002 who provided insured services in Ontario for 1 or more fiscal years between 1996 and 2004.
Main outcome measures: Proportion of physician years of service in which a minimum number of services were provided in each of the following categories: anesthesia, emergency medicine (EM), home visits, hospital visits, nursing home visits, intrapartum obstetrics, palliative care, office-only practice, and rural locations, as well as deciles for proportion of billings for emergency department work and "quasi-specialty" designations based on billing patterns. Results are stratified by type of training and years in practice.
Results: Graduates of PGY3 programs are significantly more likely to practise in a range of nonoffice settings than their counterparts who completed core 2-year FM training programs. Differences were the most marked in areas in which additional training had been undertaken, but also extended to other categories. There was no effect on the proportion practising in rural locations, unless the training was undertaken in a rural setting or in anesthesia. Physicians including EM in their practices were more likely to practise mostly or almost all EM if they had undertaken either EM programs or self-directed programs at non-northern training sites. Very few graduates of any type were classified as belonging to a quasi-specialty group, other than those who completed care of the elderly or palliative care (hospitalist) and anesthesia programs.
Conclusion: Completion of a PGY3 program is strongly associated with increased participation in practice outside the office, particularly in the area of the training provided.
OBJECTIF: Comparer les habitudes de pratique des diplômés des programmes de 2 ans de formation de base en médecine familiale (MF) avec celles des diplômés qui ont complété une année de formation additionnelle (R3).
CONCEPTION: Étude rétrospective de cohortes à l’aide de données administratives du Régime d’assurance santé de l’Ontario.
CONTEXTE: Ontario.
PARTICIPANTS: Les diplômés de programmes de résidence en MF en Ontario de 1996 à 2002 qui ont fourni des services assurés en Ontario pendant 1 ou plusieurs exercices financiers entre 1996 et 2004.
PRINCIPAUX PARAMÈTRES À L’ÉTUDE: Proportion des années de service du médecin durant lesquelles un nombre minimum de services ont été offerts dans chacune des catégories suivantes: anesthésie, médecine d’urgence (MU), visites à domicile, visites à l’hôpital, visites en centres d’accueil, obstétrique intra-partum, soins palliatifs, pratique en cabinet seulement et en milieu rural, ainsi que les déciles de la proportion des facturations pour du travail au service d’urgence et les désignations «quasi spécialité» en se fondant sur les habitudes de facturation.
RÉSULTATS: Les diplômés de programmes de R3 sont considérablement plus enclins à pratiquer dans divers milieux autres que le cabinet en comparaison de leurs collègues qui ont complété des programmes de formation de base de 2 ans en MF. Les différences étaient plus marquées dans les domaines de la formation additionnelle, mais elles s’étendaient aussi à d’autres catégories. Il n’y avait pas d’effet sur la proportion de ceux qui pratiquaient en milieu rural, à moins que la formation ait été suivie en région rurale ou en anesthésie. Les médecins qui incluaient dans leur pratique la MU étaient plus enclins à pratiquer majoritairement ou entièrement en MU s’ils avaient suivi soit des programmes en MU ou des programmes autodirigés dans des centres de formation ailleurs que dans le Nord. Très peu de diplômés, quelle que soit la durée de formation, appartenaient à la catégorie des quasi-spécialités, sauf ceux qui avaient suivi des programmes en soins pour les personnes plus âgées ou en soins palliatifs (hospitaliers) et des programmes en anesthésie.
CONCLUSION: L’achèvement d’un programme de R3 est fortement associé à une participation plus grande à la pratique ailleurs qu’en cabinet, surtout dans le domaine de la formation suivie.