Objective: The present exploratory, descriptive study aimed to determine the designated time for mandatory pain content in curricula of major Canadian universities for students in health science and veterinary programs before being licensed.
Method: Major Canadian university sites (n=10) were chosen where health science faculties included at least medicine (n=10) and nursing (n=10); many also included dentistry (n=8), pharmacy (n=7), physical therapy (n=8) and/or occupational therapy (n=6). These disciplines provide the largest number of students entering the workforce but are not the only ones contributing to the health professional team. Veterinary programs (n=4) were also surveyed as a comparison. The Pain Education Survey, developed from previous research and piloted, was used to determine total mandatory pain hours.
Results: The majority of health science programs (67.5%) were unable to specify designated hours for pain. Only 32.5% respondents could identify specific hours allotted for pain course content and/or additional clinical conferences. The average total time per discipline across all years varied from 13 h to 41 h (range 0 h to 109 h). All veterinary respondents identified mandatory designated pain content time (mean 87 h, range 27 h to 200 h). The proportion allotted to the eight content categories varied, but time was least for pain misbeliefs, assessment and monitoring/follow-up planning.
Conclusions: Only one-third of the present sample could identify time designated for teaching mandatory pain content. Two-thirds reported 'integrated' content that was not quantifiable or able to be determined, which may suggest it is not a priority at that site. Many expressed a need for pain-related curriculum resources.
OBJECTIF :: La présente étude exploratoire descriptive visait à déterminer la période désignée pour enseigner la douleur dans le programme des grandes universités canadiennes aux étudiants en sciences de la santé et en sciences vétérinaires avant l’obtention du permis d’exercer.
MÉTHODOLOGIE :: On a retenu les grands établissements universitaires canadiens (n=10) dont les facultés de science de la santé incluaient au moins la médecine (n=10) et les soins infirmiers (n=10). La plupart incluaient aussi la dentisterie (n=8), la pharmacie (n=7), la physiothérapie (n=8) ou l’ergothérapie (n=6). Ces disciplines fournissent le plus grand nombre d’étudiants qui intègrent le milieu du travail, mais ne sont pas les seules à contribuer à l’équipe de professionnels de la santé. Les programmes vétérinaires (n=4) ont également été sondés à titre comparatif. Le sondage sur l’enseignement de la douleur, élaboré à partir de recherches antérieures et mis en œuvre dans des projets pilotes, a permis de déterminer le total d’heures obligatoires consacrées à la douleur.
RÉSULTATS :: La majorité des programmes de sciences de la santé (67,5 %) étaient incapables de préciser les heures désignées pour l’enseignement de la douleur. Seulement 32,5 % des répondants pouvaient préciser les heures attribuées à la douleur dans les cours ou dans les conférences cliniques supplémentaires. La période totale moyenne par discipline dans l’ensemble des années variait entre 13 heures et 41 heures (plage de 0 heure à 109 heures). Tous les répondants des écoles vétérinaires ont fait état d’heures d’enseignement consacrées à la douleur (moyenne de 87 heures, plage de 27 heures à 200 heures). La proportion attribuée aux huit catégories de contenu était variable, mais la période était moindre pour les méconceptions, l’évaluation et la planification du suivi de la douleur.
CONCLUSIONS :: Seulement le tiers du présent échantillon pouvait préciser une période attribuée à l’enseignement obligatoire de la douleur dans les programmes. Les deux tiers du contenu « intégré » déclaré n’étaient pas quantifiables ou étaient impossibles à déterminer, ce qui peut laisser croire que ce n’est pas une priorité dans ces établissements. Nombreux sont ceux qui ont exprimé la nécessité de ressources pour un programme sur la douleur.