Consensus among physiotherapists in the united kingdom on the use of normal saline instillation prior to endotracheal suction: a Delphi study

Physiother Can. 2009 Spring;61(2):107-15. doi: 10.3138/physio.61.2.107. Epub 2009 May 12.

Abstract

Purpose: To investigate whether physiotherapists consider normal saline instillation (NSI) useful before endotracheal suctioning and, if so, when.

Methods: Sixty-eight respiratory physiotherapists recruited from the United Kingdom's Association of Chartered Physiotherapists in Respiratory Care agreed to participate in a Delphi study. Clinicians' opinion of when NSI should be used was established and developed into statements. Level of agreement with each statement was collated through three rounds of a questionnaire. Clinicians' experiences were also reported.

Results: From the 52 responses to the third questionnaire, there was consensus that respiratory physiotherapists in the United Kingdom would use NSI when sputum retention is a problem, particularly when treatment options are limited (96%) and when sputum is obstructing the airway (92%). They agreed that non-bronchoscopic bronchoalveolar lavage can be used to resolve persistent atelectasis (70%). They would not use NSI for a test treatment during initial assessment without evidence of retained secretions (94%), when secretions are copious but can be cleared by alternative physiotherapy techniques (96%), to enhance a cough unless very strong evidence indicates retained secretions (81%), or to compensate for inadequate suction technique (90%).

Conclusion: This study provides clinicians' views about when NSI could be used.

Objectif : Déterminer si les physiothérapeutes considèrent l'instillation d'une solution saline isotonique (SSI) utile avant l'aspiration endotrachéale et, si oui, dans quelles circonstances.

Méthodologie : Soixante-huit physiothérapeutes respiratoires de l'Association of Chartered Physiotherapists in Respiratory Care au Royaume-Uni ont accepté de participer à une étude Delphi. L'opinion des cliniciens quant aux circonstances se prêtant à l'instillation d'une SSI fut établie suivis du développement d'affirmations basé sur celles-ci. Le consensus recueilli par chacune des affirmations a été déterminé au terme de trois tours d'enquête. Les expériences vécues par les cliniciens ont aussi été prises en compte.

Résultats : Selon les 52 réponses obtenues au 3e tour, les physiothérapeutes respiratoires du Royaume-Uni s'accordent pour dire qu'ils recourent à l'instillation d'une SSI lorsque la rétention de mucus pose problème, particulièrement lorsque les solutions thérapeutiques sont limitées (96 %) et lorsque les mucosités encombrent les voies respiratoires (92 %). Ils s'entendent aussi sur le fait qu'un lavage bronchoalvéolaire à l'aveugle peut résoudre une atélectasie persistante (70 %). Ils ne procéderaient toutefois pas à l'instillation d'une SSI dans les cas suivants : comme traitement d'essai lors d'une évaluation initiale sans la présence évidente de sécrétions (94 %) ; lorsque ces dernières sont abondantes, mais peuvent être éliminées à l'aide d'autres techniques de physiothérapie (96%) ; pour améliorer la toux, à moins de signes vraiment manifestes de la présence de sécrétions tenaces (81 %) ; ou pour suppléer à une technique d'aspiration inadéquate (90 %).

Conclusion : Cette étude a permis de connaître l'opinion des cliniciens quant aux indications de l'instillation d'une SSI.

Keywords: Delphi study; intensive care; physiotherapy; saline; suction.