Objectives: According to recent census data, 1,216,600 Canadians are of Chinese descent, and over 80% of Chinese Canadians are foreign born. Approximately 10% of Chinese immigrants are chronic carriers of hepatitis B, compared with less than 0.5% of the general population. English as a second language (ESL) classes provide ready access for individuals with limited English proficiency who are not reached by English language health education materials and media campaigns. We conducted a group-randomized trial to evaluate the effectiveness of a hepatitis B ESL educational curriculum for Chinese immigrants.
Methods: Five community-based organizations that provide ESL education in the greater Vancouver area participated in the study. Forty-one ESL classes (which included 325 Chinese students) were randomly assigned to experimental or control status. A follow-up survey, conducted six months after randomization, assessed knowledge about hepatitis B. Generalized estimating equations were used to analyze the data.
Results: Follow-up surveys were completed by 298 (92%) of the students. At follow-up, experimental group students were significantly (p < 0.05) more likely than control group students to know that immigrants have higher hepatitis B infection rates than people who were born in Canada; hepatitis B can be spread during childbirth, during sexual intercourse and by sharing razors; hepatitis B is not spread by sharing eating utensils; and hepatitis B infection can cause cirrhosis and liver cancer.
Conclusion: Our findings indicate that ESL curricula can have a positive impact on health knowledge among Chinese immigrants with limited English. Future research should evaluate the effectiveness of ESL curricula for other immigrant groups, as well as other health topics.
Objectif: Selon les données du dernier Recensement, 1 216 600 Canadiens sont d’ascendance chinoise, et plus de 80% des Sino- Canadiens sont nés à l’étranger. Environ 10% des immigrants chinois sont porteurs chroniques de l’hépatite B, contre moins de 0,5% dans la population générale. Les classes d’anglais, langue seconde (ALS) permettraient de joindre facilement les personnes qui maîtrisent mal l’anglais et que l’on n’atteint pas par les outils d’éducation sanitaire et les campagnes de publicité-médias en anglais. Nous avons mené un essai de groupe randomisé pour évaluer l’efficacité d’un programme d’ALS pour les immigrants chinois qui comportait un cours sur l’hépatite B.
Méthode: Cinq organismes communautaires qui enseignent l’ALS dans la région du Grand Vancouver ont participé à l’étude. Nous avons attribué au hasard à 41 classes d’ALS (incluant 325 étudiants chinois) le statut de groupe expérimental ou témoin. Un questionnaire de suivi administré six mois après l’étude randomisée a permis d’évaluer les connaissances des étudiants sur l’hépatite B. Les données ont été analysées à l’aide d’équations d’estimation généralisées.
Résultats: Le questionnaire de suivi a été rempli par 298 étudiants (92%). Lors du suivi, les étudiants du groupe expérimental étaient significativement (p<0,05) plus susceptibles que les étudiants du groupe témoin de savoir que les immigrants ont des taux d’infection par l’hépatite B supérieurs à ceux des personnes nées au Canada; que l’hépatite B peut se transmettre durant l’accouchement, durant les rapports sexuels et lorsqu’on partage un rasoir; que l’hépatite B ne se transmet pas par le partage d’ustensiles; et que l’infection par l’hépatite B peut causer la cirrhose et le cancer du foie.
Conclusion: Les programmes d’ALS peuvent avoir un impact positif sur les connaissances sanitaires des immigrants chinois qui maîtrisent mal l’anglais. Les études futures devraient évaluer l’efficacité des programmes d’ALS auprès d’autres groupes d’immigrants et pour d’autres thématiques de santé.