This 2008 Symposium of the Canadian Association of University Surgeons (CAUS) brought together surgeons from a number of jurisdictions to discuss generalism in general surgery and its future. Dr. John Birkmeyer, the 2008 Charles Tator lecturer, started the symposium by framing the problem: the need to improve surgical outcomes, selective referral, centres of excellence, process compliance and performance feedback. Dr. John Bohnen, chair of the Royal College of Physicians and Surgeons of Canada's (RCPSC) General Surgical Specialty Committee, underscored the mismatch between the provision of care and regional Canadian patient needs. By measuring structure and process and maintaining a national dialogue, solutions to potential care inequities will be found. Dr. Bill Fitzgerald, president of the RCPSC and past president of the Canadian Association of General Surgeons (CAGS), defined the enormous breadth in the scope of practice that is available to general surgeons across Canada. He highlighted the importance of the community surgeon not only in his or her specialty but also as a vital trainer of students, residents and international medical graduates. He identified the importance of general surgery in the country's military mission. He called for a thorough re-examination of the compensation model to ensure equity and recognition of diversity. Dr. Bill Pollett, president of CAUS, identified the alternative types of practice encountered in communities of 50 000 or less. Surveys of members and trainees of the CAGS showed how much postfellowship training is done, and that whereas the perception is one of diminished quality of life and less remuneration, the nature of community general surgery makes it a highly desirable career choice. He called for focused community general surgical training to recognize the unique demands compared with urban and large city practices.
Le Symposium 2008 de l’Association canadienne des chirurgiens des milieux universitaires (Canadian Association of University Surgeons — CAUS) a réuni des chirurgiens de diverses régions pour discuter du « généralisme » en chirurgie générale et de son avenir. Le D r John Birkmeyer, qui a prononcé la conférence Charles-Tator 2008, a ouvert le symposium en situant la problématique : nécessité d’améliorer le résultat des chirurgies, demandes de consultation sélectives, centres d’excellence, conformité aux procédés et évaluation du rendement. Le Dr John Bohnen, président du Comité de spécialité en chirurgie générale du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC), a souligné l’écart qui sépare l’offre de soins et les besoins des patients canadiens selon les régions. L’analyse des structures et des procédés et le maintien d’un dialogue national permettront de corriger la perception d’une possible inégalité dans l’accès aux soins. Le Dr Bill Fitzgerald, président sortant du CRMCC, a décrit la très vaste portée de la pratique qui s’offre aux chirurgiens généraux partout au Canada. Il a rappelé l’importance du chirurgien communautaire, non seulement pour sa spécialité, mais également à titre de formateur indispensable pour les résidents et les diplômés de facultés de médecine étrangères. Il a rappelé le rôle crucial de la chirurgie générale dans les missions militaires du pays et il a suggéré une revue en profondeur du modèle de rémunération afin d’assurer un traitement équitable et la reconnaissance de la diversité des tâches. Le Dr Bill Pollett, président de la CAUS, a expliqué les divers autres types de pratiques que l’on rencontre dans les collectivités de 50 000 habitants ou moins. Des sondages auprès des membres et futurs membres de l’Association canadienne des chirurgiens généraux ont révélé que les chirurgiens font énormément de formation postdoctorale, et que même si l’on croit parfois que la chirurgie générale dans les communautés plus petites est associée à une qualité de vie moindre et à une rémunération moins élevée, en réalité, elle offre de par sa nature même un choix de carrière très intéressant. Le Dr Pollett s’est dit d’avis qu’il faut une formation en chirurgie générale adaptée aux demandes particulières des petites communautés, car ces demandes diffèrent de celles des villes et des métropoles.