This study describes instructions for after-hours care offered by family physicians' offices when patients telephone the practice. Randomly selected (n=1,680) Ontario family physicians and general practitioners were telephoned after hours from October 2007 to February 2008.Instructions among the 1,102 eligible offices suggested emergency services (58.6%; 646/1,102), the toll-free, nurse-staffed Telephone Health Advisory Service (THAS) with on-call physician back-up (45.0%; 496/1,102), the practice's own after-hours clinic (27.9%; 307/1,102), an on-call physician (8.0%; 88/1,102) or a walk-in clinic (6.9%; 76/1,102). Some messages (13.9%; 153/1,102) provided no instructions. Physicians in a reformed model with obligations to provide some after-hours care were more likely to advise an after-hours clinic (32.0%; 285/891) than other physicians (10.4%; 22/211) (p<0.001).Many family physician telephone messages in Ontario suggest emergency services only or do not provide any instructions. Only slightly more than half suggest use of the government-funded THAS. Patients may be unaware of many after-hours care options.
Cette étude décrit les directives de soins offerts par les cabinets de médecins de famille quand les patients téléphonent après les heures normales de travail. Entre octobre 2007 et février 2008, nous avons communiqué par téléphone, après les heures normales de travail, avec des cabinets de médecins de famille et d'omnipraticiens choisis au hasard en Ontario (n=1680). Les directives offertes parmi les 1102 cabinets admissibles proposaient les services d'urgence (58,6 pour cent; 646/1102), le numéro sans frais pour le service téléphonique d'aide médicale (STAM) assuré par des infirmières avec le soutien d'un médecin sur appel (45,0 pour cent; 496/1102), la propre clinique du cabinet après les heures normales (27,9 pour cent; 307/1102), un médecin sur appel (8,0 pour cent; 88/1102) ou une clinique sans rendez-vous (6,9 pour cent; 76/1102). Certains messages ne proposaient aucune directive (13,9 pour cent; 153/1102). Les médecins qui travaillent selon un modèle réformé où ils ont l'obligation d'offrir des services après les heures normales de travail étaient plus enclins à proposer des cliniques après les heures de travail (32,0 pour cent; 285/891) que les autres médecins (10,4 pour cent; 22/211) (p<0,001). Dans plusieurs cas, les messages des médecins de famille en Ontario proposent seulement de recourir aux services d'urgence ou encore n'offrent aucune directive. Un peu plus de la moitié proposent d'utiliser le STAM financé par les fonds publics. Les patients risquent de ne pas connaître plusieurs des possibilités qui s'offrent à eux pour les services de soins après les heures normales de travail.