The Canadian Association of Gastroenterology and the Canadian Digestive Health Foundation published guidelines on colon cancer screening in 2004. Subsequent to the publication of these guidelines, many advances have occurred, thereby necessitating a review of the existing guidelines in the context of new technologies and clinical knowledge. The assembled guideline panel recognized three recent American sets of guidelines and identified seven issues that required comment from a Canadian perspective. These issues included, among others, the role of program-based screening, flexible sigmoidoscopy, computed tomography colonography, barium enema and quality improvement. The panel also provided context for the selection of the fecal immunochemical test as the fecal occult blood test of choice, and the relative role of colonoscopy as a primary screening tool. Recommendations were also provided for an upper age limit for colon cancer screening, whether upper endoscopy should be performed following a negative colonoscopy for a positive fecal occult blood test and when colon cancer screening should resume following negative colonoscopy.
L’Association canadienne de gastroentérologie et la Fondation canadienne pour la promotion de la santé digestive ont publié des lignes directrices sur le dépistage du cancer du côlon en 2004. Depuis la publication de ces lignes directrices, de nombreux progrès ont été réalisés, ce qui motive la révision des lignes directrices compte tenu des nouvelles technologies et des nou-velles connaissances cliniques. Le groupe des lignes directrices a repéré trois récentes séries de lignes directrices américaines et découvert sept enjeux qui méritaient d’être commentés selon un point de vue canadien. Ces enjeux incluaient, entre autres, le rôle du dépistage d’après le programme, la sigmoïdoscopie flexible, la coloscopie par tomodensitométrie, les lavements barytés et l’amélioration de la qualité. Le groupe a également fourni un contexte justifiant la sélection du test immunochimique fécal pour rechercher le sang occulte dans les selles et expliquant le rôle relatif de la coloscopie comme outil de dépistage primaire. Le groupe a également fait des recommandations au sujet d’une limite d’âge supérieure pour procéder au dépistage du cancer du côlon, de l’exécution ou non d’une endoscopie supérieure après une coloscopie négative découlant de sang occulte dans les selles et du moment de recommencer le dépistage de cancer du côlon après une coloscopie négative.