Central Switzerland is a highly endemic region for tick-borne fever (TBF) in cattle, however, little is known about A. phagocytophilum in goats. In the present study, 72 animals from six goat flocks (373 EDTA blood-samples) in Central Switzerland were analysed for A. phagocytophilum DNA. A real-time PCR targeting the msp2 gene of A. phagocytophilum was performed and in positive samples the partial 165 rRNA, groEL and msp4 gene were amplified for sequence analysis. Four DNA extracts were positive. Different sequence types on basis of the amplified genes were found. For comparison, sequences of A. phagocytophilum from 12 cattle (originating from Switzerland and Southern Germany) were analysed. The 165 rRNA gene sequences from cattle were all identical amongst each other, but the groEL and msp4 gene differed depending on the origin of the cattle samples and differed from the variants from goats. This study clearly provides molecular evidence for the presence of different types of A. phagocytophilum in goat flocks in Switzerland, a fact which deserves more thorough attention in clinical studies.
La Suisse centrale est une région hautement endémique de fièvre récurrente à tiques du bétail, mais le rôle d’A. phagocytophilum chez les chèvres n’est pas vraiment connu. Le sang de 72 chèvres provenant de six troupeaux de la Suisse centrale a été analysé (373 échantillons de sang EDTA au total) dans le but de détecter la présence de l’ADN d’A. phagocytophilum. Une réaction PCR en temps réel ciblant le gène msp2 d’A. phagocytophilum a été réalisée. Dans les échantillons positifs, les gènes partiels 16S rRNA, groEL et msp4 ont été amplifiés afin d’en analyser les séquences. Quatre extraits d’ADN étaient positifs. Différents types de séquences sur la base des gènes amplifiés ont été identifiés. Dans un but de comparaison, des séquences d’A. phagocytophilum trouvés chez 12 bovins originaires d’Allemagne du Sud et de Suisse ont été analysées. Les séquences du gène 16S rRNA étaient toutes identiques quel que soit le bétail, mais les gènes groEL et msp4 étaient variables selon l’origine animale des échantillons, mais également selon l’origine des chèvres. Cette étude apporte l’évidence moléculaire de la présence de différents types d’A. phagocytophilum dans les troupeaux de chèvres en Suisse, un résultat qui mérite plus d’attention pour de futures études