The natural transmission of dengue virus from an infected female mosquito to its progeny, namely the vertical transmission, was researched in wild caught Aedes aegypti during an important outbreak in the town of Santa Cruz de la Sierra, Bolivia. Mosquitoes were collected at the preimaginal stages (eggs, larvae and pupae) then reared up to adult stage for viral detection using molecular methods. Dengue virus serotypes 1 and 3 were found to be co-circulating with significant higher prevalence in male than in female mosquitoes. Of the 97 pools of Ae. aegypti (n = 635 male and 748 female specimens) screened, 14 pools, collected in February-May in 2007, were found positive for dengue virus infection: five DEN-1 and nine DEN-3. The average true infection rate (TIR) and minimum infection rate (MIR) were respectively 1.08% and 1.01%. These observations suggest that vertical transmission of dengue virus may be detected in vectors at the peak of an outbreak as well as several months before an epidemic occurs in human population.
La transmission naturelle du virus de la dengue d’un moustique femelle infecté à sa descendance, à savoir la transmission verticale, a été recherchée chez des Aedes aegypti sauvages capturés lors d’une importante épidémie dans la ville de Santa Cruz de la Sierra (Bolivie). Les moustiques collectés aux stades préimaginaux (oeufs, larves et nymphes) ont été mis en élevage jusqu’au stade adulte pour la détection de particules virales de la dengue en utilisant une méthode de biologie moléculaire. La détection moléculaire a révélé la co-circulation de deux sérotypes de la dengue, DEN-1 et DEN-3, avec une prévalence significativement plus élevée chez les moustiques mâles que chez les moustiques femelles. Parmi les 97 pools d’Ae. aegypti testés (n = 635 mâles et 748 femelles), 14 pools, récoltés entre février et mai 2007, ont été trouvés positifs pour un sérotype de la dengue : cinq en DEN-1 et neuf en DEN-3. Le taux d’infection moyen (TIR) et le taux minimum d’infection (MIR) étaient respectivement de 1,08 % et 1,01 %. Ces observations suggèrent que la transmission verticale des virus de la dengue peut être détectée chez les vecteurs aussi bien au pic de l’épidémie dans la population humaine que plusieurs mois avant le début de l’épidémie.