The aim of this trial was to measure the pH value of the skin of burn patients using a non-invasive method, from the acute phase through to complete re-epithelialization. The research was then completed by treating the patients with new materials and innovative methods to verify whether this had an effect on the skin pH and on re-epithelialization time. In this clinical trial, the patients were medicated repeatedly with hydrogel (Burnshield®) kept in place by a transparent, semipermeable adhesive film with a moisture vapour transmission rate equivalent to 1600 until day 5 or 6 post-burn. In one patient, treated silk (DermaSilk®) was applied several times until re-epithelialization; in another patient, synthetic hyaluronic acid (Hyalomatrix®) was applied. Various studies using Dermasilk® have confirmed that the fibroin in silk stimulates re-epithelialization, in addition to keeping the burned skin disinfected, thanks to the antimicrobial agent contained in the treated silk. Hyalomatrix® was used on the other patient, as in other studies, as a temporary substitute for the skin in deep burns. Late complications (keloids and hypertrophic scars) can give rise, even after prolonged periods of time, to Marjolin's ulcer (carcinoma but also melanoma and sarcoma), which can develop in the course of a year. A recent Danish trial affirms that appropriate burn treatment facilitates re-epithelialization and decreases the incidence of Marjolin's ulcer. For the trial, we used a centimetre-wide strip of reactive paper sensitive to pH variations and an acid test (Duotest® kit) as a reference, applied for more than one minute on the patient's burned and slightly damp skin. We performed control procedures on the patient's normal skin, away from the wound site. The pH was measured from day 1 post-burn and every other day thereafter until complete re-epithelialization. We found alkaline pH values for the burned skin from the day of the burn until day 12, with an alkaline pH peak on day 4 (10.5 in the first patient, 9.5 in the second). The values then gradually returned to normal (pH, 5.5) from day 13 onwards. The mean re-epithelialization time was similar in the two patients, equivalent to 24.5 days (25 days in the first patient, 24 in the second), with a mean follow-up of 21 months (33 months in the first case, 9 in the second). No early or late complications were observed.
L'Auteur de cette étude s'est proposé de mesurer la valeur du pH de la peau des patients brûlés moyennant l'emploi d'une méthode non invasive, depuis la phase aiguë jusqu'à la réépithélialisation complète. L'étude a été complétée en traitant les patients avec des matériaux nouveaux et des méthodes innovatives pour vérifier si cela exerçait un effet sur le pH de la peau et sur les temps de la réépithélialisation. Dans cette épreuve clinique les patients ont été traités à maintes reprises avec l'hydrogel (Burnshield®), maintenu en place avec une pellicule transparente, semiperméable adhésive qui avait un taux de transmission de la vapeur d'eau équivalente à 1600, jusqu'au cinquième ou sixième jour après la brûlure. Chez un patient, de la soie traitée (DermaSilk®) a été appliquée diverses fois jusqu'à la réépithélialisation; chez un autre patient, l'acide hyaluronique synthétique (Hyalomatrix®) a été appliqué. Plusieurs études qui ont considéré le DermaSilk® ont confirmé que la fibroïne dans la soie stimule la réépithélialisation et maintient la désinfection de la peau brûlée, grâce à l'agent antimicrobien contenu dans la soie traitée. L'Hyalomatrix® a été employé chez l'autre patient, comme dans d'autres études, comme substitut temporaire de la peau atteinte de brûlures profondes. Les complications tardives (chéloïdes et cicatrices hypertrophiques) peuvent provoquer, même après de longues périodes de temps, l'ulcère de Marjolin (carcinome, mais aussi mélanome et sarcome), qui peut se manifester au cours d'un an. Un essai récent danois a trouvé que le traitement approprié des brûlures facilite la réépithélialisation et réduit la fréquence de l'ulcère de Marjolin. Dans cette étude nous avons utilisé une bande de carte réactive, large un centimètre, sensible aux variations du pH, et un test d'acide (Duotest® kit) comme référence, appliquée pour plus d'une minute sur la peau brûlée et légèrement humide du patient. Nous avons effectué les procédures de contrôle sur la peau normale du patient à une certaine distance de la lésion. Le pH a été mesuré le premier jour après la brûlure et puis tous les deux jours jusqu'à la réépithélialisation complète. Nous avons trouvé des valeurs alcalines du pH dans la peau brûlée depuis le jour de la brûlure jusqu'au douzième jour, avec une valeur maximum du pH alcalin au quatrième jour (10,5 chez le premier patient, 9,5 chez le deuxième). Ensuite les valeurs sont retournées aux niveaux normaux (pH, 5,5) du 13ème jour en avant. Le temps moyen de la réépithélialisation était similaire chez les deux patients, équivalent à 24,5 jours (25 jours pour le premier patient et 24 pour le deuxième), avec un suivi moyen di 21 mois (33 mois dans le premier cas, 9 dans le deuxième). Aucune complication précoce ou tardive n'a été observée.
Keywords: ADHESIVE; CLINICAL; EXPERIMENTAL; MATERIALS; NON-INVASIVE; PATIENTS; RE-EPITHELIALIZATION; SEMIPERMEABLE; SKIN; VARIATIONS.