Different sets of competencies in public health, global health and research have recently emerged, including the Core Competencies for Public Health in Canada (CCPHC). Within this context, we believe it is important to articulate competencies for globalhealth practitioners-educators and researchers that are in addition to those outlined in the CCPHC. In global health, we require knowledge and skills regarding: north-south power dynamics, linkages between local and global health problems, and the roles of international organizations. We must be able to work responsibly in low-resource settings, foster self-determination in a world rife with power differentials, and engage in dialogue with stakeholders globally. Skills in cross-cultural communication and the ability to critically self-reflect on one's own social location within the global context are essential. Those in global health must be committed to improving health equity through global systems changes and be willing to be mentored and to mentor others across borders. We call for dialogue on these competencies and for development of ways to assess both their demonstration in academic settings and their performance in global health practice and research.
Différents ensembles de compétences en santé publique, en santé mondiale et en recherche ont vu le jour récemment, dont les Compétences essentielles en santé publique au Canada (CESPC). Dans ce contexte, nous croyons important d’exposer clairement les autres compétences nécessaires aux praticiens–éducateurs et aux chercheurs en santé mondiale, en plus des CESPC. En santé mondiale, nous avons besoin de connaissances et de compétences sur: les rapports de force Nord-Sud, les liens entre les problèmes de santé locaux et mondiaux, ainsi que les rôles des organisations internationales. Nous devons pouvoir travailler de façon responsable dans des milieux faibles en ressources, favoriser l’autodétermination dans un monde où règnent les rapports inégalitaires, et nouer un dialogue avec des parties prenantes à l’échelle mondiale. Des compétences en communications interculturelles et la capacité de réfléchir de façon critique à notre propre situation sociale dans un contexte mondial sont essentielles. Les intervenants en santé mondiale doivent s’employer à améliorer l’équité en santé en opérant des changements dans les systèmes mondiaux et être disposés à vivre des expériences de mentorat outre-frontières. Nous réclamons un dialogue sur ces compétences et la mise en œuvre de moyens pour évaluer à la fois la façon dont elles sont enseignées et les résultats qu’elles permettent d’obtenir dans la pratique et dans la recherche en santé mondiale.