In the last decade, a substantial number of population-based studies have suggested that childhood trauma is a risk factor for psychosis. In several studies, the effects held after adjusting for a wide range of potentially confounding variables, including genetic liability for psychosis. Less is known about the mechanisms underlying the association between childhood trauma and psychosis. Possible pathways include relationships between negative perceptions of the self, negative affect, and psychotic symptoms, as well as biological mechanisms such as dysregulated cortisol and increased sensitivity to stress. Psychotic patients with a history of childhood trauma tend to present with a variety of additional problems, including post-traumatic stress disorder, greater substance abuse, higher levels of depression and anxiety, and more frequent suicide attempts. Initial studies suggest that trauma-specific treatments are as beneficial for these patients as for other diagnostic groups.
En la última década un significativo número de estudios poblacionales han sugerido que el trauma infantil constituye un factor de riesgo para la psicosis. En algunos estudios, los efectos se mantienen después de ajustar un gran número de variables potencialmente confundentes, incluyendo el componente genético de la psicosis. Los mecanismos que están a la base de la asociación entre trauma infantil y psicosis son poco conocidos. Las posibles vías incluyen relaciones entre percepciones negativas del yo, afecto negativo y síntomas psicóticos, así como mecanismos biológicos de una falta de regulación del cortisol y de un aumento en la sensibilidad al estrés. Los pacientes psicóticos con historia de trauma infantil tienden a presentar una variedad de problemas adicionales, incluyendo el trastorno por estrés postraumátíco, un mayor abuso de sustancias, niveles más altos de depresión y ansiedad, e intentos suicidas más frecuentes. Los estudios iniciales sugieren que terapias específicas para el trauma son tan beneficiosas para estos pacientes como para otros grupos diagnósticos.
Ces 10 dernières années, un certain nombre d'études de population ont observé que les traumatismes de l'enfance constituaient des facteurs de risque de psychose. Dans plusieurs études, les effets se sont maintenus après ajustement sur une vaste série de variables confondantes potentielles, y compris la vulnérabilité génétique à la psychose. Nous en connaissons moins sur les mécanismes à l'origine de l'association entre traumatisme de l'enfance et psychose. Différentes possibilités englobent des liens entre les perceptions négatives de l'individu, les affects négatifs et les symptômes psychotiques, ainsi que les mécanismes biologiques comme les troubles du cycle du cortisol et la sensibilité accrue au stress. Les patients psychotiques ayant des antécédents de traumatisme de l'enfance ont tendance à présenter des difficultés additionnelles, à type de l'état de stress post-traumatique, d'abus de substance, de prévalence augmentée de dépression et d'anxiété et de multiplication de tentatives de suicide. Les premières études suggèrent que les traitements spécifiques des traumatismes sont bénéfiques pour ces patients comme pour les autres groupes diagnostiques.
Keywords: child abuse; etiology; psychosis; schizophrenia; trauma; treatment.