Background: Health care video recording has demonstrated value in education, performance assessment, quality improvement and clinical care.
Methods: A survey was administered to paediatric hospitals in Great Britain, Canada and the United States. Heads of departments or delegates from six areas (emergency departments [EDs], operating rooms, paediatric intensive care units [PICUs], neonatal intensive care units [NICUs], simulation centres and neuroepilepsy units) were asked 10 questions about the prevalence, indications and process issues of video recording.
Results: Seventy hospitals were surveyed, totalling 307 clinical areas. The hospital response rate was 100%; the rate for clinical departments was 65%. Sixty-six hospitals (94%) currently use video recording. Video recording was used in 62 of 68 (91%) operating rooms; 36 of 69 (52%) PICUs; 35 of 67 (52%) NICUs; 12 of 65 (19%) EDs; seven of eight (88%) neuroepilepsy units and 13 of 14 (93%) simulation centres. Education was the most common indication (112 of 204 [55%]). Most sites obtained written consent. Since the introduction of more strict privacy legislation, 11 of 65 (17%) EDs have discontinued video recording.
Conclusion: The present study describes video recording practices in paediatric hospitals in North America and Great Britain. Video recording is primarily used for education and most areas have a consent process.
HISTORIQUE :: Les enregistrements vidéo des soins de santé sont utiles dans les secteurs de l’éducation, de l’évaluation du rendement, de l’amélioration de la qualité et des soins cliniques.
MÉTHODOLOGIE :: Les chercheurs ont effectué un sondage dans des hôpitaux pédiatriques de la Grande-Bretagne, du Canada et des États-Unis. Dix questions ont été posées aux chefs de département ou à leur substitut de six secteurs (urgences, salles opératoires, unités de soins intensifs pédiatriques [USIP], unités de soins intensifs néonatals [USIN], centres de simulation et unités de neuroépilepsie) au sujet de la prévalence, des indications et des processus liés aux enregistrements vidéo.
RÉSULTATS :: Soixante-dix hôpitaux ont fait l’objet du sondage, pour un total de 307 secteurs cliniques. Le taux de réponse des hôpitaux s’élevait à 100 %, et celui des départements cliniques, à 65 %. Soixante-six hôpitaux (94 %) utilisent actuellement l’enregistrement vidéo, soit dans 62 des 68 (91 %) salles opératoires, 36 des 69 (52 %) USIP, 35 des 67 (52 %) USIN, 12 des 65 (19 %) urgences, sept des huit (88 %) unités de neuroépilepsie et 13 des 14 (93 %) centres de simulation. La formation était l’indication la plus courante (112 sur 204 [55 %]). La plupart des établissements obtenaient un consentement écrit. Depuis l’adoption de lois plus rigoureuses au sujet du respect des renseignements personnels, 11 des 65 (17 %) urgences ont cessé de faire des enregistrements vidéo.
CONCLUSION :: La présente étude décrit les pratiques liées aux enregistrements vidéo dans les hôpitaux pédiatriques d’Amérique du Nord et de Grande-Bretagne. Les enregistrements vidéo sont surtout utilisés pour des besoins de formation, et la plupart des secteurs disposent d’un processus de consentement.
Keywords: Education; Medical; Paediatrics; Video recording.