Background: Delirium is common in intensive care unit patients and is associated with worse outcome.
Objective: To identify early risk factors for delirium in patients admitted to the intensive care unit following orthotopic liver transplantation (OLT).
Methods: An observational study of patients admitted to the intensive care unit from January 2000 to May 2010 for elective or semi-elective OLT was conducted. The primary end point was delirium in the intensive care unit. Pre- and post-transplantation and intraoperative factors potentially associated with this outcome were examined.
Results: Of the 281 patients included in the study, 28 (10.03%) developed delirium in the intensive care unit at a median of two days (interquartile range one to seven days) after OLT. According to multivariate analysis, independent risk factors for delirium were intraoperative transfusion of packed red blood cells (OR 1.15 [95% CI 1.01 to 1.18]), renal replacement therapy during the pretransplantation period (OR 13.12 [95% CI 2.82 to 72.12]) and Acute Physiologic and Health Evaluation (APACHE) II score (OR per unit increase 1.10 [95% CI 1.03 to 1.29]). Using Cox proportional hazards models adjusted for baseline covariates, delirium was associated with an almost twofold risk of remaining in hospital, a fourfold increased risk of dying in hospital and an almost threefold increased rate of death by one year.
Conclusion: Intraoperative transfusion of packed red blood cells, pretransplantation renal replacement therapy and APACHE II score are predictors for the development of delirium in intensive care unit patients post-OLT and are associated with increased hospital lengths of stay and mortality.
HISTORIQUE :: Le délire est courant à l’unité de soins intensifs et est prédicteur d’issues plus négatives.
OBJECTIF :: Déterminer les facteurs de risque précoces de délire chez les parents admis à l’unité de soins intensifs après une transplantation hépatique orthotopique (THO).
MÉTHODOLOGIE :: Les chercheurs ont mené une étude d’observation de patients admis à l’unité de soins intensifs entre janvier 2000 et mai 2010 en vue d’une THO non urgente ou semi-urgente. Le délire à l’unité de soins intensifs en était le paramètre primaire. Ils ont examiné les facteurs post-transplantation et intraopératoires susceptibles de s’associer à cette issue.
RÉSULTATS :: Sur les 281 patients qui ont participé à l’étude, 28 (10,03 %) ont présenté du délire à l’unité de soins intensifs à une médiane de deux jours (plage interquartile de un à sept jours) après la THO. Selon l’analyse multivariée, les facteurs de risque indépendants de délire étaient une transfusion intraopératoire de culots globulaires (RRR 1,15 [95 % IC 1,01 à 1,18]), une thérapie de substitution rénale avant la transplantation (RRR 13,12 [95 % IC 2,82 à 72,12]) et un score d’évaluation APACHE II de physiologie aiguë et de maladie chronique (augmentation du RRR par unité de 1,10 [95 % IC 1,03 à 1,29]). Au moyen des modèles des risques proportionnels de Cox rajustés pour tenir compte des covariables de départ, le délire s’associait à presque deux fois le risque de demeurer hospitalisé et à quatre fois le risque de mourir à l’hôpital ainsi qu’à près de trois fois le nombre de décès au bout d’un an.
CONCLUSION :: La transfusion intraopératoire de culots globulaires, la thérapie de substitution rénale avant la transplantation et un score APACHE II sont des prédicteurs de délire à l’unité de soins intensifs après une THO et s’associent à une hospitalisation plus longue ainsi qu’à un plus fort taux de mortalité.