In the summer of 1924 Dr. Frank W. Schofield conducted investigations into an endemic disease of horses in the Kent and Essex counties of Ontario. According to farmers in these counties the disease had existed in this region for at least 50 years previously. The clinical, pathological, histopathological, and epidemiological findings outlined in Schofield's detailed report strongly suggest that this endemic disease was what was designated in 1979 as "Potomac horse fever" (PHF). This assumption is further substantiated by transmission experiments involving horses and laboratory animals that were conducted by Schofield utilizing horse feces, whole blood, and mayflies. The aim of this paper is to present Schofield's detailed investigations and findings and to compare these with PHF research conducted from 1979 to 2010 that ultimately led to the discovery of Neorickettsia risticii as the etiological agent and to elucidation of the organism's complex life cycle.
Aspects historiques de la fièvre du Potomac en Ontario (1924–2010). À l’été de 1924, le Dr Frank W. Schofield a réalisé des enquêtes sur une maladie endémique des chevaux dans les comtés de Kent et d’Essex de l’Ontario. Selon les fermiers de ces comtés, la maladie existait dans cette région depuis au moins 50 ans. Les résultats cliniques, pathologiques, histopathologiques et épidémiologiques présentés dans le rapport détaillé de Schofield suggèrent fortement que cette maladie endémique était celle qui a été désignée en 1979 comme la «fièvre du Potomac». Cette supposition est aussi appuyée par des expériences de transmission portant sur des chevaux et des animaux de laboratoire qui ont été réalisées par Schofield à l’aide de fèces de chevaux, de sang total et de mouches de mai. Cet article a pour but de présenter les enquêtes et les résultats détaillés de Schofield et de les comparer avec la recherche sur la fièvre du Potomac réalisée de 1979 à 2010 qui a donné lieu à la découverte de Neorickettsia risticii comme agent étiologique et à l’élucidation du cycle de vie complexe de l’organisme.(Traduit par Isabelle Vallières).