Objectives: Compulsory community treatment has been shown to reduce preventable deaths from physical disorders-these causes being up to 10 times more common than suicide in psychiatric patients. We investigated whether this was mediated by better access to specialized medical procedures.
Method: All patients on compulsory community treatment for over 11 years were compared with matched control subjects using linked administrative health data from Western Australia (state population of about 2.24 million). Outcomes were access to revascularization and other specialized procedures at 1-, 2-, and 3-year follow-up. Logistic regression was used to adjust for demographics, prior health service use, diagnosis, and length of psychiatric history.
Results: There were 2757 patients and 2687 control subjects (total n = 5444). Sixty-five per cent were males (n = 3522), and the average age was 36 years (SD 13.2). Most had schizophrenia or other nonaffective psychoses (74%), followed by affective disorders (26%). At 2-year follow-up, 2% (n = 53) of patients and 2.6% (n = 69) of control subjects had undergone a specialized intervention. Compulsory community treatment did not result in greater access to specialized procedures at all 3 time points even after adjusting for potential confounders.
Conclusions: Greater access to specialized procedures does not explain the reduced mortality from preventable physical illness that had been reported in patients on community treatment orders. There must be other explanations for this finding, such as mental health staff facilitating access to chronic disease management in primary care. This warrants further research.
Objectifs : Le traitement obligatoire en milieu communautaire s’est révélé réduire les décès évitables de maladies physiques, lesquels étant jusqu’à 10 fois plus fréquents que le suicide chez les patients psychiatriques. Nous avons recherché si cela était favorisé par un meilleur accès aux procédures médicales spécialisées. Méthode : Tous les patients soumis à un traitement obligatoire en milieu communautaire pendant plus de 11 ans ont été comparés avec des sujets témoins appariés à l’aide des données conjointes de santé et administratives d’Australie-Occidentale (population de quelque 2,24 millions). Les résultats étaient l’accès à la revascularisation et à d’autres procédures spécialisées aux suivis de 1, 2 et 3 ans. La régression logistique a servi à ajuster les données démographiques, l’utilisation précédente des services de santé, le diagnostic, et la durée des antécédents psychiatriques. Résultats : Il y avait 2 757 patients et 2 687sujets témoins (total n = 5 444). Soixante-cinq pour cent étaient des hommes (n = 3 522) et l’âge moyen était de 36 ans (ET 13,2). La plupart souffraient de schizophrénie ou d’autres psychoses non affectives (74 %), suivies de troubles affectifs (26 %). Au suivi de 2 ans, 2 % (n = 53) des patients et 2,6 % (n = 69) des sujets témoins avaient subi une intervention spécialisée. Le traitement obligatoire en milieu communautaire n’a pas donné un meilleur accès aux procédures spécialisées à tous les 3 points chronologiques, même après ajustement pour des facteurs de confusion éventuels. Conclusions : L’accès accru aux procédures spécialisées n’explique pas la mortalité réduite des maladies physiques évitables qui avait été rapportée chez des patients soumis à un traitement obligatoire en milieu communautaire. Il doit y avoir une autre explication pour ce résultat, comme le personnel de la santé mentale qui facilite l’accès au traitement des maladies chroniques dans les soins de première ligne. Cela justifie plus de recherche.
Keywords: community treatment order; mortality; psychiatric services.