Question: In my family practice, I tell my female patients of reproductive age who have depression that untreated depression in pregnancy might be more harmful than the unproven risks of antidepressants. However, I recently read in a national news magazine that there is actually no evidence for this advice. Have I missed something?
Answer: You did not miss anything, so you should continue to advise your pregnant patients as before. News magazines can have substantial bias, as the reporters often only interview "experts" who support their beliefs, as was probably the case in this article. Most glaringly, in this instance, no perinatal psychiatrists were interviewed and none of the experts were clinically involved with pregnant women. We believe that media statements like the one you mentioned might lead women to abruptly discontinue their antidepressants, putting themselves at risk of relapse, hospitalization, and even suicide. Your balancing role in providing your patient with evidence-based information is critical.
Question Dans ma pratique familiale, je dis à mes patientes en âge de procréer qui souffrent de dépression que leur maladie laissée sans traitement durant la grossesse pourrait être plus dommageable que les risques non prouvés des antidépresseurs. Par ailleurs, j’ai lu dans une revue nationale d’actualités qu’il n’y a pas réellement de données probantes étayant ce conseil. Aurais-je manqué quelque chose?
Réponse Vous n’avez rien manqué et vous devriez continuer à prodiguer les mêmes conseils qu’auparavant à vos patientes enceintes. Les revues d’actualités sont susceptibles d’avoir un parti pris puisque souvent, les journalistes n’interviewent que les «experts» en accord avec leurs convictions, comme c’était probablement le cas dans cet article. C’est particulièrement évident dans le cas présent, puisqu’aucun psychiatre périnatal n’a été interviewé et qu’aucun des experts cités n’était cliniquement concerné par des femmes enceintes. Nous croyons que les déclarations médiatiques comme celle que vous avez mentionnée pourraient inciter des femmes à discontinuer abruptement leurs antidépresseurs, ce qui les mettrait à risque de rechute, d’hospitalisation et même de suicide. Votre rôle consistant à faire le juste équilibre et à donner à vos patientes des renseignements fondés sur des données probantes est d’autant plus essentiel.