Haemoproteus ilanpapernai Karadjian and Landau n. sp. from the Spotted Wood Owl, Strix seloputo, in Singapore is described from material from Ilan Paperna's collection of slides. The species was previously identified as Haemoproteus syrnii (Mayer, 1910). However, comparisons between the material from Strix seloputo and our own material from Strix aluco, the type host of H. syrnii, revealed morphological and molecular differences. H. ilanpapernai n. sp. differs morphologically from H. syrnii by the much smaller size of the gametocytes, the different position of the mature gametocytes in the erythrocyte (apical, subapical, or lateral in H. ilanpapernai vs. always lateral in H. syrnii), the effect on the erythrocyte nucleus (frequently tilted in H. ilanpapernai but not displaced laterally vs. straight and displaced laterally in H. syrnii) and characters of the pigment (aggregated in the gametocytes of H. ilanpapernai vs. dispersed in H. syrnii). A molecular analysis showed that the two species differ by 2.9% at the cyt b and 3.1% at the COI genes.
Haemoproteus ilanpapernai Karadjian et Landau n. sp. chez la chouette des pagodes, Strix seloputo, de Singapour, est décrit à partir des lames de la collection d’Ilan Paperna. L’espèce avait été précédemment identifiée en tant que Haemoproteus syrnii (Mayer, 1910). Néanmoins, les comparaisons entre le matériel provenant de Strix seloputo et notre propre matériel provenant de Strix aluco, l’hôte type de H. syrnii, ont révélé des différences morphologiques et moléculaires. H. ilanpapernai n. sp. diffère morphologiquement de H. syrnii par une taille du gamétocyte plus petite, les positions différentes du gamétocyte mature dans l’érythrocyte (position apicale, subapicale ou latérale chez H. ilanpapernai vs. toujours latérale chez H. syrnii), l’effet sur le noyau du globule rouge (fréquemment pivoté et non déplacé latéralement chez H. ilanpapernai vs. non pivoté mais déplacé latéralement chez H. syrnii) et les caractères du pigment (agrégés dans les gamétocytes de H. ilanpapernai vs. dispersés dans les gamétocytes de H. syrnii). Une analyse moléculaire a montré que les deux espèces diffèrent de 2,9 % sur le gène cyt b et de 3,1 % sur le gène COI.
© G. Karadjian et al., published by EDP Sciences, 2014.