Objective: In the Netherlands, patients with borderline intellectual functioning are eligible for specialized mental health care. This offers the unique possibility to examine the mix of psychiatric disorders in patients who, in other countries, are treated in regular outpatient mental health care clinics. Our study sought to examine the rates of all main Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, Fourth Edition, Text Revision, Axis I psychiatric diagnoses in outpatients with borderline intellectual functioning of 2 specialized regional psychiatric outpatient departments and to compare these with rates of the same disorders in outpatients from regular mental health care (RMHC) and outpatients with mild intellectual disabilities (IDs).
Method: Our study was a cross-sectional, anonymized medical chart review. All participants were patients from the Dutch regional mental health care provider Rivierduinen. Diagnoses of patients with borderline intellectual functioning (borderline intellectual functioning group; n = 235) were compared with diagnoses of patients from RMHC (RMHC group; n = 1026) and patients with mild ID (mild ID group; n = 152).
Results: Compared with the RMHC group, psychotic and major depressive disorders were less common in the borderline intellectual functioning group, while posttraumatic stress disorder and V codes were more common. Compared with the mild ID group, psychotic disorders were significantly less common.
Conclusion: Mental health problems in people with borderline intellectual functioning may not be well addressed in general psychiatry, or by standard psychiatry for patients with ID. Specific attention to this group in clinical practice and research may be warranted lest they fall between 2 stools.
Objectif :: Aux Pays-Bas, les patients ayant un fonctionnement intellectuel limite sont admissibles à des soins de santé mentale spécialisés, ce qui offre la possibilité unique d’examiner le mélange des troubles psychiatriques chez des patients qui, dans d’autres pays, sont traités dans des cliniques externes régulières de soins de santé mentale. Notre étude cherchait à examiner les taux de tous les diagnostics psychiatriques de l’axe I du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 4e édition, révisé, chez les patients externes ayant un fonctionnement intellectuel limite de 2 départements régionaux spécialisés pour patients externes psychiatriques, et à comparer ceux-ci avec les taux de mêmes troubles chez des patients externes en soins de santé mentale habituels (SSMR) et chez des patients externes ayant des déficiences intellectuelles (DI) légères.
Méthode :: Notre étude était une revue transversale, anonymisée des dossiers médicaux. Tous les participants étaient des patients du fournisseur régional hollandais de soins de santé mentale, Rivierduinen. Les diagnostics des patients au fonctionnement intellectuel limite (groupe du fonctionnement intellectuel limite; n = 235) ont été comparés avec les diagnostics des patients des SSMR (groupe SSMR; n = 1026) et des patients ayant une DI légère (groupe DI légère; n = 152).
Résultats :: Comparé avec le groupe SSMR, les troubles psychotiques et dépressifs majeurs étaient moins fréquents dans le groupe de fonctionnement intellectuel limite, alors que le trouble de stress post-traumatique et les codes V étaient plus fréquents. Comparé avec le groupe DI légère, les troubles psychotiques étaient significativement moins fréquents.
Conclusion :: Les problèmes de santé mentale chez les personnes ayant un fonctionnement intellectuel limite ne sont peut-être pas bien abordés en psychiatrie générale, ou par la psychiatrie régulière pour les patients ayant une DI. Il serait judicieux de porter une attention spécifique à ce groupe dans la pratique clinique et la recherche, de peur qu’il ne se trouve assis entre 2 chaises.