Nosema podocotyloidis n. sp. (Microsporidia, Nosematidae) is described from Podocotyloides magnatestis (Trematoda: Opecoelidae), a parasite of the fish Parapristipoma octolineatum (Teleostei) in the Atlantic Ocean. Electron microscopy reveals that all the stages of the cycle (merogony and sporogony) are diplokaryotic and in direct contact with the cytoplasm of host cells. There is no sporophorous vesicle (pansporoblast). The earliest stages observed are meronts, which have a simple plasmic membrane. Their cytoplasm is granular, rich in ribosomes and contains some sacculi of endoplasmic reticulum. They divide by binary fission into diplokaryotic sporonts. The sporonts have a thick electron-dense wall. Their diplokaryon is slightly less electron-dense than the cytoplasm. The cytoplasm of more advanced sporonts has numerous electron-lucent vesicles. Sporonts with two diplokarya divide by binary fission into diplokaryotic sporoblasts. The older sporoblasts are irregular or elongate and the polar filament is in formation. Their cytoplasm is denser, with ribosomes and lamellae of granular endoplasmic reticulum. The sporoblasts evolve into spores. The mature spores are broadly oval and measure 3.6 (3.1-4.0) × 2.58 (1.8-3.3) μm. Their wall is 100-300 nm thick. The polar tube is isofilar with 11-16 coils, 130-155 nm in diameter and arranged in many layers in the centre of the spore. The polaroplast is divided into two regions: an outer electron-dense cup with granular content and lacking lamellae and an internal region, less electron-dense, composed of irregularly arranged sacs. The posterior vacuole, with an amorphous electron-dense content, is present. The new species is compared with other species of Nosema from trematodes.
Nosema podocotyloidis n. sp. (Microsporidia, Nosematidae) est décrit de Podocotyloides magnatestis (Trematoda : Opecoelidae), parasite du poisson Parapristipoma octolineatum (Teleostei) pêché dans l’Océan Atlantique. La microscopie électronique montre que tous les stades de développement (mérogonie et sporogonie) sont diplocaryotiques et en contact direct avec le cytoplasme des cellules hôtes. Il n’y a pas de pansporoblaste. Les plus jeunes stades observés sont des mérontes possédant une membrane plasmique simple. Leur cytoplasme est granulaire, riche en ribosomes et contient quelques saccules de réticulum endoplasmique. Ils donnent, par division binaire, des sporontes diplocaryotiques. Les sporontes sont recouverts d’une paroi épaisse dense aux électrons. Leur diplocaryon est légèrement moins dense que le cytoplasme qui, chez les sporontes âgés, présente de nombreuses vésicules claires aux électrons. Les sporontes avec deux diplocaryons donnent, par division binaire, des sporoblastes avec un diplocaryon. Les sporoblastes âgés sont allongés ou de forme irrégulière et présentent le tube polaire en formation. Leur cytoplasme est plus dense aux électrons et riche en ribosomes libres et en réticulum endoplasmique granulaire. Les sporoblastes évoluent en spores. Les spores matures sont grossièrement ovales et mesurent 3.6 (3.1-4.0) × 2.58 (1.8-3.3) μm. Leur paroi a une épaisseur de 100-300 nm. Le tube polaire est isofilaire, mesure 130-155 nm de diamètre et décrit 11-16 tours de spire disposés en plusieurs couches concentriques au niveau du centre de la spore. Le polaroplaste est divisé en deux régions : une externe, opaque aux électrons avec un contenu granulaire sans lamelles, et une région interne, moins opaque aux électrons, composée de saccules arrangés de façon irrégulière. La vacuole postérieure, avec un contenu amorphe opaque aux électrons est présente. La nouvelle espèce est comparée aux autres espèces de Nosema parasites de Trématodes.
B.S. Toguebaye et al., published by EDP Sciences, 2014