The role of serum testosterone in early pregnancy outcome: a comparison in women with and without polycystic ovary syndrome

J Obstet Gynaecol Can. 2014 Sep;36(9):811-816. doi: 10.1016/S1701-2163(15)30483-7.

Abstract

Objective: Hyperandrogenic conditions in women are associated with increased rates of miscarriage. However, the specific role of maternal testosterone in early pregnancy and its association with pregnancy outcome is unknown. The purpose of this study was to compare serum testosterone levels during early pregnancy in women with and without polycystic ovary syndrome (PCOS) who either had successful pregnancies or miscarried.

Method: We collected serum samples from women attending a university-based fertility centre at the time of their first positive serum beta human chorionic gonadotropin pregnancy test. The samples were subsequently assayed for total testosterone level. We used logistical regression modelling to control for PCOS diagnosis, BMI, and age.

Results: Total testosterone levels were available for 346 pregnancies, including 286 successful pregnancies and 78 first trimester miscarriages. We found no difference in total testosterone levels between women who subsequently had an ongoing pregnancy (mean concentration 3.6 ± 2.6 nmol/L) and women with a miscarriage (mean 3.6 ± 2.4 nmol/L). Using the Rotterdam criteria to identify women with PCOS, we also found no differences in serum testosterone between women who had ongoing pregnancies or miscarriages, either with PCOS (P = 0.176) or without PCOS (P = 0.561).

Conclusions: Our findings show that early pregnancy testosterone levels do not predict pregnancy outcome, and they call into question the role of testosterone in causing miscarriage in populations of women with PCOS. Further research is needed to elucidate the normal progression of testosterone levels during pregnancy and to investigate further the relationship between PCOS and miscarriage.

Objectif : Chez les femmes, les troubles liés à l’hyperandrogénie sont associés à des taux accrus de fausse couche. Toutefois, le rôle particulier que joue la testostérone maternelle aux débuts de la grossesse et l’influence qu’elle exerce sur l’issue de la grossesse restent inconnus. L’objectif de la présente étude était de comparer les taux sériques de testostérone aux débuts de la grossesse chez des femmes qui, en présence ou non d’un syndrome d’ovaires polykystiques (SOPK), avaient connu soit une grossesse réussie, soit une fausse couche. Méthode : Nous avons prélevé des échantillons sériques chez des femmes qui fréquentaient un centre de fertilité universitaire, au moment de l’obtention de leur premier résultat positif au test de grossesse fondé sur le taux sérique de bêta-gonadotropine chorionique humaine. Les échantillons ont ensuite été analysés en vue d’établir le taux total de testostérone. Nous avons utilisé un modèle de régression logistique pour neutraliser l’effet du diagnostic de SOPK, de l’IMC et de l’âge. Résultats : Des taux totaux de testostérone étaient disponibles pour 346 grossesses (286 grossesses réussies et 78 fausses couches au premier trimestre). Nous n’avons constaté aucune différence en matière de taux total de testostérone entre les femmes qui ont été en mesure de poursuivre leur grossesse (concentration moyenne de 3,6 ± 2,6 nmol/l) et les femmes qui ont connu une fausse couche (moyenne de 3,6 ± 2,4 nmol/l). En ayant recours aux critères de Rotterdam pour identifier les femmes présentant un SOPK, nous avons constaté qu’il n’existait également aucune différence en matière de taux sérique de testostérone entre les femmes qui ont pu poursuivre leur grossesse et celles qui ont connu une fausse couche, qu’il y ait eu présence d’un SOPK (P = 0,176) ou non (P = 0,561). Conclusions : Les résultats que nous avons obtenus démontrent que les taux de testostérone présents aux débuts de la grossesse ne permettent pas de prévoir l’issue de la grossesse et remettent en question l’influence qu’exerce la testostérone sur la survenue d’une fausse couche chez les femmes qui présentent un SOPK. Des recherches plus poussées sont nécessaires pour élucider l’évolution normale des taux de testostérone pendant la grossesse, ainsi que pour explorer plus à fond le lien qui existe entre le SOPK et la fausse couche.

Keywords: androgens; infertility; polycystic ovary syndrome; pregnancy; spontaneous abortion; testosterone.

Publication types

  • Comparative Study

MeSH terms

  • Abortion, Spontaneous* / epidemiology
  • Abortion, Spontaneous* / etiology
  • Adult
  • Age Factors
  • Body Mass Index
  • California / epidemiology
  • Demography
  • Female
  • Humans
  • Polycystic Ovary Syndrome* / blood
  • Polycystic Ovary Syndrome* / diagnosis
  • Polycystic Ovary Syndrome* / epidemiology
  • Predictive Value of Tests
  • Pregnancy
  • Pregnancy Complications* / blood
  • Pregnancy Complications* / diagnosis
  • Pregnancy Complications* / epidemiology
  • Pregnancy Outcome / epidemiology
  • Pregnancy Trimesters
  • Risk Assessment
  • Risk Factors
  • Testosterone / blood*

Substances

  • Testosterone