Objective: To use primary care electronic medical records (EMRs) to evaluate the effects of a lifestyle intervention delivered to obese patients compared with obese patients who did not receive the intervention.
Design: Retrospective cohort analysis using EMR data derived from the Canadian Primary Care Sentinel Surveillance Network.
Setting: A primary care clinic in rural Alberta.
Participants: Obese adult patients with at least 1 weight measurement in the time periods before and after the intervention, grouped by patients who received the intervention (n = 68) and those who did not (n = 365).
Intervention: Physician-developed lifestyle plan to address obesity through a variety of health-promoting recommendations.
Main outcome measures: Mean change from before the intervention for weight, blood pressure, glycated hemoglobin A1c level, and body mass index measurements, compared between the control and intervention groups.
Results: Negligible weight change was observed in both groups, with the exception of older male patients (65 years and older) receiving the intervention, who lost significantly more weight than older men in the control group (a difference in mean reduction of 3.02 kg in favour of the intervention; P = .008). No overall group differences were seen in the secondary health outcomes, except for reductions in systolic and diastolic blood pressures in the intervention group (P = .002 and P = .04, respectively). Only the difference in systolic blood pressure remained significant after adjusting for covariates (P = .01).
Conclusion: Providing real-time feedback about clinical interventions is possible using EMR data. Although the lifestyle intervention was associated with significant weight loss for a specific group of patients only, with the use of EMR data the cohort can be followed over time and additional health outcomes can be monitored. There is potential for individual physicians and practices to assess and improve clinical processes and interventions in a rigorous, timely, and manageable way.
Objectif: À l’aide des dossiers médicaux électroniques (DME), évaluer les effets d’une intervention sur le mode de vie offerte à des patients obèses, par rapport aux changements observés chez des obèses qui n’ont pas bénéficié de cette intervention.
Type d’étude: Analyse de cohorte rétrospective à l’aide des données des DME extraites du Réseau canadien de Surveillance sentinelle en soins primaires.
Contexte: Une clinique pour soins primaires d’une région rurale de l’Alberta.
Participants: Patients adultes obèses dont le poids avait été mesuré au moins une fois dans les périodes de temps précédant et suivant l’intervention, répartis entre un groupe ayant reçu l’intervention (n = 68) et un autre ne l’ayant pas reçue (n = 365).
Intervention: Un plan d’intervention sur le mode de vie conçu par un médecin pour contrer l’obésité et favoriser une meilleure santé.
Principaux paramètres à l’étude: Changements moyens du poids, de la tension artérielle, du niveau de l’hémoglobine A1c et de l’indice de masse corporelle existants avant et après l’intervention, et entre les deux groupes.
Résultats: Des changements de poids négligeables ont été observés dans les deux groupes, sauf chez les patients mâles plus âgés (65 ans et plus) qui ont reçu l’intervention, qui ont perdu significativement plus de poids que ceux du même âge du groupe témoin (une différence moyenne de 3,02 kg pour la perte de poids, en faveur de l’intervention ; P = ,008). Dans l’ensemble, il n’y avait pas de différence entre les groupes quant aux issues de santé secondaires, à l’exception d’une réduction des tensions artérielles systoliques et diastoliques dans le groupe ayant reçu l’intervention (P = ,002 et P = ,04, respectivement). Seule la diminution des tensions artérielles systoliques demeurait significative après ajustement pour les covariables.
Conclusion: Il est possible d’obtenir du feedback en temps réel sur des interventions cliniques en se servant des données des DME. Même si l’intervention sur le mode de vie s’est accompagnée d’une perte de poids significative seulement dans un groupe spécifique de patients, l’utilisation des données des DME permet de suivre la cohorte dans le temps et de monitorer d’autres paramètres de santé. Pour les médecins individuels comme pour les cliniques médicales, il est possible d’évaluer et d’améliorer les processus et les interventions d’une façon rigoureuse, opportune et praticable.