Botulinum toxin for the prevention and healing of wound scars: A systematic review of the literature

Plast Surg (Oakv). 2015 Winter;23(4):260-4. doi: 10.4172/plastic-surgery.1000934.

Abstract

Background: Botulinum toxin injections have been investigated for the treatment or prevention of hypertrophic scars in several clinical studies. However, its clinical effectiveness has not yet been established.

Objective: To examine all available evidence that support the use of botulinum toxin injections for the treatment or prevention of hypertrophic scars in current clinical practice.

Methods: A systematic review searching the MEDLINE (1966 to 2014), Scopus (2004 to 2014), Popline (1974 to 2014), ClinicalTrials.gov (2008 to 2014) and Cochrane Central Register of Controlled Trials (CENTRAL) (1999 to 2014) databases together with reference lists from included studies was conducted.

Results: Ten studies (255 patients) were included. Of these, 123 patients were injected with botulinum toxin type A, nine patients were offered botulinum toxin type B and the remaining 123 patients represented the control groups. Significantly improved cosmetic outcomes were observed among certain studies using the visual analogue scale (experimental group: median score 8.25 [range 6 to 10]) versus control group: median score 6.38 [range 2 to 9]; P<0.001) and the Stony Brook Scar Evaluation Scale (experimental group score: 6.7 versus control group score: 4.17; P<0.001) assessments. However, the methodological heterogeneity of the included studies, the lack of control group in the majority of them, the use of subjective scales of measurement and the frequent use of patient self-assessment precluded unbiased results.

Conclusions: Current evidence does not support the usage of botulinum toxin. Future randomized controlled trials are needed in the field to reach firm conclusions regarding its place in current clinical practice.

Historique: Plusieurs études cliniques ont porté sur la prévention et le traitement des cicatrices hypertrophiques grâce aux injections de toxine botulique, mais leur efficacité clinique n’a pas encore été démontrée.

Objectif: Examiner toutes les données probantes qui appuient l’utilisation d’injections de toxine botulique pour traiter ou prévenir les cicatrices hypertrophiques en pratique clinique.

Méthodologie: Les chercheurs ont réalisé une analyse systématique des bases de données MEDLINE (1966 à 2014), Scopus (2004 à 2014), Popline (1974 à 2014), ClinicalTrials.gov (2008 à 2014) et Cochrane Central Register of Controlled Trials (CENTRAL) (1999 de 2014) ainsi que des listes de références des études retenues.

Résultats: Les chercheurs ont retenu dix études, comptant un total de 255 patients. De ce nombre, 123 ont reçu une injection de toxine botulique de type A, neuf se sont fait offrir de la toxine botulique de type B et les 123 autres faisaient partie des groupes témoins. D’après l’échelle visuelle analogique, certaines études donnaient des résultats beaucoup plus esthétiques (groupe expérimental : score médian de 8,25 [plage de six à dix]) que ceux du groupe témoin : score médian de 6,38 [plage de deux à neuf]; P<0,001) et l’échelle Stony Brook d’évaluation des cicatrices (score du groupe expérimental : 6,7 par rapport à celui du groupe témoin : 4,17; P<0,001). Cependant, à cause de l’hétérogénéité méthodologique des études retenues, de l’absence de groupe témoin dans la majorité d’entre elles, de l’utilisation d’échelles de mesure subjectives et du recours fréquent à l’autoévaluation des patients, il était impossible d’éviter les résultats non biaisés.

Conclusions: Les données probantes actuelles n’appuient pas l’utilisation de toxine botulique. D’autres essais aléatoires et contrôlés s’imposent pour établir hors de tout doute si elle a sa place en pratique clinique.

Keywords: Botulinum; Scar; Wound.

Publication types

  • Review