Objective: Outcome measures are rarely available for surveillance and system performance monitoring for mental disorders and addictions. Our study aims to demonstrate the feasibility and face validity of routinely measuring the mortality gap in the Canadian context at the provincial and regional levels using the methods and data available to the Canadian Chronic Disease Surveillance System (CCDSS) of the Public Health Agency of Canada.
Methods: We used longitudinal data from the Quebec Integrated Chronic Disease Surveillance System, which also provides aggregated data to the CCDSS. This includes data from the health insurance registry physician claims and the hospital discharge abstract for all mental disorder diagnoses (International Classification of Diseases [ICD]-9 290-319 or ICD-10 F00-F99). Patients were defined as having had received a mental disorder diagnosis at least once during the year. Life expectancy was measured using Chiang's method for abridged life tables, complemented by the Hsieh method for adjustment of the last age interval.
Results: We found a lower life expectancy among psychiatric patients of 8 years for men and 5 years for women. For patients with schizophrenia, life expectancy was lowered by 12 years for men and 8 years for women. Cardiovascular disease and cancer were the most common causes of premature death. Findings were consistent across time and regions of the province. Lower estimates of the mortality gap, compared with literature, could be explained by the inclusion of primary care patients and methods.
Conclusions: Our study demonstrates the feasibility of using administrative data to measure the impact of current and future mental health plans in Canada provided the techniques can be replicated in other Canadian provinces.
Objectif :: Les mesures des résultats sont rarement disponibles pour le rendement de la surveillance et du système contrôlant les maladies mentales et les dépendances. Notre étude vise à démontrer la faisabilité et la validité apparente de mesurer couramment les disparités de mortalité dans le contexte canadien à l’échelle provinciale et régionale, à l’aide des méthodes et des données offertes par le Système national de surveillance des maladies chroniques (SNSMC) de l’Agence de la santé publique du Canada.
Méthodes :: Nous avons utilisé des données longitudinales du Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec, qui fournit aussi des données cumulatives au SNSMC. Ceci comprend des données de facturation des médecins du registre de l’assurance maladie et des sommaires des congés d’hôpitaux pour tous les diagnostics de trouble mental (Classification internationale des maladies [CIM]-9 290–319 ou CIM-10 F00–F99). Les patients ont été définis comme ayant reçu un diagnostic de trouble mental au moins une fois durant l’année. L’espérance de vie a été mesurée à l’aide de la méthode de Chiang pour les tables de mortalité abrégées, complétée par la méthode de Hsieh pour ajustement du dernier intervalle d’âge.
Résultats :: Nous avons constaté chez les patients psychiatriques une espérance de vie moins élevée de 8 ans pour les hommes et de 5 ans pour les femmes. Pour les patients souffrant de schizophrénie, l’espérance de vie était moins élevée de 12 ans pour les hommes et de 8 ans pour les femmes. La maladie cardiovasculaire et le cancer étaient les causes les plus communes de décès prématuré. Les résultats étaient cohérents à travers le temps et les régions de la province. Les estimations moins élevées des disparités de mortalité, comparativement à la littérature, pourraient s’expliquer par l’inclusion des patients et des méthodes des soins primaires.
Conclusions :: Notre étude démontre la faisabilité d’utiliser des données administratives pour mesurer l’impact des plans de santé mentale présents et futurs au Canada, si les techniques peuvent être reproduites dans d’autres provinces canadiennes