Epilepsy, Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder and Methylphenidate: Critical Examination of Guiding Evidence

J Can Acad Child Adolesc Psychiatry. 2016 Winter;25(1):50-8. Epub 2016 Feb 1.

Abstract

Objective: Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder (ADHD) and epilepsy are commonly comorbid; yet in the psychiatric literature, there is a remarkable paucity of guiding evidence regarding the safety and efficacy of treatment using methylphenidate (MPH) in this population. The objective of this review is to critically appraise evidence regarding the treatment of ADHD in the context of seizure disorders in order to better inform management considerations and practices.

Method: A comprehensive search of the Central, Embase, Medline, and Web of Science databases identified 349 references. After a thorough review, only nine relevant references contributing new information and providing reliable and interpretable data were identified; seven were prospective studies (two double-blind placebo controlled trials, five open-label trials) and two were retrospective reviews. Prospective studies were then reviewed in detail, critically appraised, and interpreted.

Results: All studies reported no increase in seizure rates in a majority of participants after exposure to MPH. MPH was effective in treating ADHD symptoms. However, the following major limitations to the studies impede drawing confident conclusions: small sample sizes, lack of uniformity regarding seizure type and severity, seizure-free period pre-stimulant treatment, and low baseline seizure rates.

Conclusions: Given the academic, social, emotional, and functional impact of untreated ADHD, a watchful approach to the use of MPH in children with stable epilepsy who are impaired by ADHD symptoms is justified.

Objectif: Le trouble du déficit d’attention avec hyperactivité (TDAH) et l’épilepsie sont fréquemment comorbides; et pourtant, dans la littérature psychiatrique, il y a une remarquable rareté de données probantes directrices concernant l’innocuité et l’efficacité du traitement par méthylphénidate (MPH) dans cette population. L’objectif de cette revue est d’évaluer de façon critique les données probantes sur le traitement du TDAH dans le contexte des troubles convulsifs afin de mieux éclairer les considérations et pratiques de prise en charge.

Méthode: Une recherche exhaustive des bases de données Central, Embase, Medline, et Web of Science a identifié 349 références. Après un examen minutieux, seulement neuf références pertinentes apportant une information nouvelle et offrant des données fiables et interprétables ont été relevées; sept étaient des études prospectives (deux essais à double insu contrôlés contre placebo, cinq essais ouverts) et deux étaient des revues rétrospectives. Les études prospectives ont ensuite été examinées en détail, ont fait l’objet d’une évaluation critique, et ont été interprétées.

Résultats: Toutes les études n’indiquaient aucune hausse des taux de crises d’épilepsie chez une majorité de participants après une exposition au MPH. Le MPH était efficace pour traiter les symptômes du TDAH. Toutefois, les limitations majeures suivantes des études empêchent de tirer des conclusions en toute confiance : petites tailles d’échantillons, absence d’uniformité à propos du type et de la gravité des crises, période sans crise avant le traitement par stimulant, et faibles taux de crises au départ.

Conclusions: Étant donné l’effet scolaire, social, émotionnel et fonctionnel du TDAH non traité, une approche vigilante de l’utilisation du MPH chez les enfants dont l’épilepsie est stable et qui sont aux prises avec les symptômes du TDAH est justifiée.

Keywords: ADHD; attention-deficit/hyperactivity disorder; epilepsy; methylphenidate; seizure; stimulant.