Can Sergentomyia (Diptera, Psychodidae) play a role in the transmission of mammal-infecting Leishmania?

Parasite. 2016;23:55. doi: 10.1051/parasite/2016062. Epub 2016 Dec 6.

Abstract

Leishmaniases are parasitic diseases caused by protozoa of the genus Leishmania. The parasites, which infect various wild and domestic mammals, including humans, are transmitted by the bite of phlebotomine sand flies belonging to the Phlebotomus genus in the Old World and to several genera (including Lutzomyia, Psychodopygus and Nyssomyia) in the New World. In this paper, we consider the genus Sergentomyia as divided into seven subgenera, mainly based on spermathecal morphology: Sergentomyia, Sintonius, Parrotomyia, Rondanomyia, Capensomyia, Vattieromyia and Trouilletomyia. We also include the groups Grassomyia and Demeillonius but exclude the genera Spelaeomyia and Parvidens. The possible role of Sergentomyia in the circulation of mammalian leishmaniases in the Old World has been considered as Leishmania DNA and/or parasites have been identified in several species. However, several criteria must be fulfilled to incriminate an arthropod as a biological vector of leishmaniasis, namely: it must be attracted to and willing to feed on humans and any reservoir host, and be present in the same environment; several unambiguously identified wild female flies not containing blood meals have to be found infected (through isolation and/or typing of parasites) with the same strain of Leishmania as occurs in humans or any reservoir host; the presence of infective forms of Leishmania on naturally infected females and/or on colonized sand flies infected experimentally should be observed; and finally, the vector has to be able to transmit parasites as a result of blood-feeding on a susceptible mammal.

Les leishmanioses sont des maladies causées par des protozoaires du genre Leishmania. Ces parasites infestent divers mammifères sauvages et domestiques incluant l’Homme. Ils sont transmis par la piqûre de phlébotomes appartenant au genre Phlebotomus dans l’Ancien Monde et à divers genres (Lutzomyia, Psychodopygus, Nyssomyia) dans le Nouveau Monde. Dans le cadre de ce travail, nous considérons par convention que le genre Sergentomyia contient sept sous-genres principalement définis par la structure des spermathèques : Sergentomyia, Sintonius, Parrotomyia, Rondanomyia, Capensomyia, Vattieromyia et Trouilletomyia. Nous considérons également les Grassomyia et les Demeillonius mais nous excluons les genres Spelaeomyia et Parvidens. Le rôle possible de Sergentomyia dans la transmission de leishmanioses dans l’Ancien Monde est de plus en plus évoqué depuis que des promastigotes ont été observées et que de l’ADN leishmanien a été mis en évidence chez plusieurs espèces du genre. Cependant, plusieurs critères doivent être validés pour incriminer un invertébré comme vecteur de leishmaniose : il doit être attiré et capable de prendre ses repas sanguins sur l’Homme et sur les réservoirs, et être présent dans le même environnement ; plusieurs femelles non gorgées doivent avoir été trouvées infestées (par isolement puis typage des parasites) avec la même souche leishmanienne que celle isolées chez l’Homme et les réservoirs ; la présence de formes infestantes doit être observée chez des femelles sauvages ou infestées expérimentalement; enfin, le vecteur doit être capable de transmettre le parasite, par piqûre infestante, à un hôte susceptible.

Publication types

  • Review

MeSH terms

  • Animals
  • DNA, Protozoan / isolation & purification
  • Humans
  • Insect Vectors / anatomy & histology
  • Insect Vectors / classification
  • Insect Vectors / parasitology*
  • Leishmania / genetics
  • Leishmania / isolation & purification*
  • Leishmaniasis / epidemiology
  • Leishmaniasis / transmission*
  • Psychodidae / anatomy & histology
  • Psychodidae / classification
  • Psychodidae / parasitology*

Substances

  • DNA, Protozoan