Purpose of review: The purpose of this review is to contribute to the Choosing Wisely Canada campaign and develop a list of 5 items for nephrology health care professionals and patients to re-evaluate based on evidence that they are overused or misused.
Sources of information: A working group was formed from the Canadian Society of Nephrology (CSN) Clinical Practice Guidelines Committee. This working group sequentially used a multistage Delphi method, a survey of CSN members, a modified Delphi process, and a comprehensive literature review to determine 10 candidate items representing potentially ineffective care in nephrology. An in-person vote by CSN members at their Annual General Meeting was used to rank each item based on their relevance to and potential impact on patients with kidney disease to derive the final 5 items on the list.
Key messages: One hundred thirty-four of 609 (22%) CSN members responded to the survey, from which the CSN working group identified 10 candidate-misused items. Sixty-five CSN members voted on the ranking of these items. The top 5 recommendations selected for the final list were (1) do not initiate erythropoiesis-stimulating agents in patients with chronic kidney disease (CKD) with hemoglobin levels greater than or equal to 100 g/L without symptoms of anemia; (2) do not prescribe nonsteroidal anti-inflammatory drugs for individuals with hypertension or heart failure or CKD of all causes, including diabetes; (3) do not prescribe angiotensin-converting-enzyme inhibitors in combination with angiotensin II receptor blockers for the treatment of hypertension, diabetic nephropathy or heart failure; (4) do not initiate chronic dialysis without ensuring a shared decision-making process between patients, their families, and their nephrology health care team; and (5) do not initiate dialysis in outpatients with CKD category G5-ND in the absence of clinical indications.
Limitations: A low survey response rate of both community and academic nephrologists could contribute to sampling bias. However, the purpose of this report is to generate discussion, rather than study practice variation.
Implications: These 5 evidence-based recommendations aim to improve outcomes and individualize care for patients with kidney disease, while reducing inefficiencies and preventing harm.
Objectifs de la revue: Contribuer à la campagne nationale Choisir avec soin (Choosing Wisely Canada) et dresser une liste de cinq pratiques à être réévaluées par les professionnels de la santé et par les patients en néphrologie, parce que trop utilisées ou utilisées incorrectement.
Sources: Un groupe de travail a été constitué au sein du comité de recommandations pour la pratique clinique de la Société canadienne de néphrologie (SCN). Ce groupe de travail a utilisé, de façon séquentielle, la méthode Delphi par paliers, un sondage mené auprès des membres de la SCN, une version modifiée de la méthode Delphi et une revue exhaustive de la littérature pour établir une liste de 10 pratiques candidates identifiant des soins potentiellement inefficaces en néphrologie. Les éléments retenus ont fait l’objet d’un vote auprès des membres de la SCN présents lors de l’assemblée générale annuelle. Ces derniers ont voté sur chacun des éléments pour permettre de les classer en fonction de leur pertinence et de l’impact potentiel qu’ils pouvaient avoir sur les patients atteints d’insuffisance rénale. Cinq éléments ont été retenus au terme de ce processus.
Recommandations principales: Seuls 134 des 609 membres de la SCN (soit 22 %) ont répondu au sondage. Le groupe de travail de la SCN a identifié 10 pratiques candidates pour lesquelles 65 membres de la SCN ont voté en vue de procéder à un classement. Les 5 recommandations retenues dans la liste finale étaient (1) de ne pas entreprendre de traitement avec des agents stimulant l’érythropoïèse (ASE) chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique (IRC) dont le taux d’hémoglobine est supérieur ou égal à 100 g/L sans symptômes d’anémie ; (2) de ne pas prescrire de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) chez les individus souffrant d’hypertension, d’insuffisance cardiaque ou d’IRC peu importe la cause, y compris le diabète ; (3) de ne pas prescrire d’inhibiteurs de l’ECA (enzyme de conversion de l’angiotensine) en combinaison avec des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) pour le traitement de l’hypertension, de la néphropathie diabétique ou de l’insuffisance cardiaque ; (4) de ne pas amorcer d’hémodialyse chronique sans assurer un processus décisionnel partagé entre les patients, leurs familles, et leur équipe de soin de santé en néphrologie ; et (5) de ne pas amorcer l’hémodialyse chez les patients externes atteints d’IRC de catégorie G5-ND en l’absence d’indications cliniques.
Limites: Le faible taux de réponse au sondage de la part des néphrologues de la communauté et du milieu universitaire a pu contribuer à introduire un biais attribuable à l’échantillonnage. Cependant, le but de ce rapport est de susciter la discussion, plutôt que d’étudier les variations dans la pratique.
Implications: Ces cinq recommandations fondées sur des données probantes visent à améliorer les résultats des patients atteints d’insuffisance rénale et à individualiser les soins qui leur sont prodigués, tout en réduisant les lacunes et en prévenant les torts qui pourraient en découler.
Keywords: choosing wisely; clinical practice guidelines; cost-effectiveness; nephrology.