A 28S rDNA PCR detection assay was previously developed to identify Dipylidium caninum DNA inside single fleas collected from both cats and dogs. Sequence analysis of the 28S rDNA fragment indicated two genetically distinct variations of the target region. The two genotypes, so-called "D. caninum canine genotype" and "D. caninum feline genotype", based on host origin, are further investigated and described in this paper. Restriction fragment length polymorphism (RFLP) analysis and hydrolysis probe-based genotyping assays were developed and validated for genotyping D. caninum DNA. The complete mitochondrial (mt) genome of the "feline genotype" was sequenced and compared to the D. caninum mt genome available in GenBank. The molecular characterization of D. caninum isolates collected from infected fleas, and also proglottids collected from dogs and cats, confirmed the existence of two distinct genotypes. These genotypes are related to host origin (dogs or cats), irrespective of their geographical origin, and they present a biological adaptation to their respective host, as confirmed by the comparison of biological development and host preference in another study. The genetic differences (Part 1, present paper) and biological observations (Part 2, in this journal) enabled us to suggest the existence of two distinct species within D. caninum, which will have to be clarified.
Un test PCR de détection de fragment de l’ADN ribosomal de Dipylidium caninum dans des puces récoltées sur chiens et chats a été précédemment développé. L’analyse des séquences de l’ADNr 28S a démontré la présence de deux génotypes distincts. Ces deux génotypes, appelés génotype canin et génotype félin sur la base de l’origine des isolats, sont étudiés et présentés dans cet article. L’hydrolyse de fragments d’ADN et l’analyse du polymorphisme de taille des sites de restriction ont été mise au point et validées pour génotyper l’ADN de D. caninum. Le séquençage complet du génome mitochondrial du génotype félin a été réalisé et comparé au génotype canin, dont le génome mitochondrial est disponible dans GenBank. L’analyse moléculaire des isolats de D. caninum collectés à partir de puces infectées, ou de proglottis issus de chiens et chats infestés confirme l’existence de deux génotypes distincts. Ces génotypes sont liés à l’hôte d’origine, chien ou chat, quelle que soit leur origine géographique, et ils présentent une adaptation biologique à leur hôte d’origine, comme confirmé dans une autre étude. Les différences génétiques (Partie 1, cet article) et les observations biologiques (Partie 2, dans ce journal) permettent de suggérer l’existence de deux espèces au sein de D. caninum, ce qui devra être clarifié.
© M. Labuschagne et al., published by EDP Sciences, 2018.