Objective: To explore the experiences of the first cohort of physicians to offer medical assistance in dying (MAID) in British Columbia.
Design: Qualitative study using semistructured, one-on-one interviews.
Setting: British Columbia.
Participants: Eight physicians who offered MAID in British Columbia in 2016.
Methods: The physicians were interviewed by telephone or by e-mail between 4 and 6 months after MAID was made legal in Canada, with follow-up in January 2017. Interviews were audiorecorded, transcribed, and analyzed through qualitative thematic analysis.
Main findings: Participants believed that MAID was rewarding and satisfying work. They explained that some of the structural and emotional challenges related to providing MAID included the following: the refusal of faith-based institutions to provide information about MAID to patients, as well as their refusal to allow assessments or deaths to occur on site; having to deny MAID to patients who did not qualify for it; disagreements with colleagues who did not support the provision of MAID; dealing with the grief of family and friends who were present at the death; and feeling like they were always on call. While a few participants thought that the legislative restrictions of Bill C-14 were appropriate in the beginning when MAID was first available in Canada, most would like to see changes to the legislation to make it more aligned with the intent of the Carter decision, including broadening the eligibility criteria to include mature minors and people with advanced psychiatric diagnoses, having the ability to honour advance directives, and removing the requirement of death being in the reasonably foreseeable future for patients with grievous and irremediable conditions.
Conclusion: Physicians in this study explained that providing MAID is rewarding work; however, there are many challenges that complicate their ability to offer MAID to patients. The current MAID legislation in Canada should be updated to better serve the needs of patients.
Objectif: Décrire l’expérience des 8 médecins qui ont été les premiers à fournir l’assistance à mourir (AMM) en Colombie-Britannique.
Type d’étude: Une étude qualitative à l’aide d’entrevues individuelles semi-structurées.
Contexte: La Colombie-Britannique.
Participants: Huit médecins qui ont dispensé l’AMM en Colombie-Britannique en 2016.
Méthodes: Les médecins ont été interviewés au téléphone ou par courrier électronique entre 4 et 6 mois après la légalisation de l’AMM au Canada, avec un suivi en janvier 2017. Les entrevues ont été enregistrées et transcrites pour ensuite faire l’objet d’une analyse thématique qualitative.
Principales observations: Les participants estimaient qu’il était satisfaisant et gratifiant de fournir l’AMM. Ils mentionnaient avoir été confrontés aux défis d’ordre structurel et émotionnel suivants, en rapport avec le fait d’offrir l’AMM : le refus d’établissements confessionnels de fournir des renseignements aux patients sur l’AMM et de permettre qu’il y ait des évaluations de l’admissibilité ou des décès sur place; le fait de devoir refuser l’AMM aux patients qui ne s’étaient pas qualifiés; le fait de ne pas s’entendre avec les collègues qui n’approuvaient pas la fourniture de l’AMM; le fait d’être confrontés à la peine des amis et des membres de la famille qui étaient présents au moment du décès; et l’impression d’être constamment sur appel. Bien que quelques participants croyaient que les restrictions législatives du projet de loi C-14 étaient initialement appropriées lorsque l’AMM est devenue disponible au Canada, la plupart aimeraient qu’on apporte certains changements à cette loi pour qu’elle soit davantage conforme aux intentions de la décision Carter, par exemple un élargissement des critères d’admissibilité pour inclure des personnes mineures matures et celles qui souffrent d’une maladie psychiatrique avancée, le fait de pouvoir répondre à des directives préalables et la suppression du critère exigeant que la mort prévue survienne dans un délai raisonnablement court dans le cas de patients gravement et irrémédiablement malades.
Conclusion: Les médecins qui participaient à cette étude ont dit que le fait de dispenser l’AMM était une tâche gratifiante; toutefois, ils ont dû faire face à plusieurs défis qui ont compliqué leur capacité d’offrir l’AMM aux patients. Une mise à jour de la loi canadienne sur l’AMM serait souhaitable afin de mieux répondre aux besoins des patients.
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