The effects of meat consumption on global health

Rev Sci Tech. 2018 Apr;37(1):47-55. doi: 10.20506/rst.37.1.2739.

Abstract

Meat represents an important source of high-quality dietary protein for a large proportion of the global population. In addition, red meat, in particular, significantly contributes to the intake of a wide range of micronutrients, including iron, zinc, selenium, vitamin D and vitamin B12. While these nutrients can be supplied in sufficient amounts by consumption of a range of fruit and vegetables, in many developing countries, where the availability of such foods may be limited, access to meat often protects against malnutrition and improves child cognitive development. Excessive consumption of meat and meat products is often associated with overconsumption of energy and fat, resulting in excess weight, obesity and an increased risk of chronic diseases, such as cardiovascular disease and type 2 diabetes. In addition, certain components of fresh and processed red meat may further increase the risk of these diseases and predispose the consumer to cancer, particularly colorectal cancer. In the face of population growth and global warming, there is increasing concern about the sustainability of farm animal production. Thus, while a modest intake of meat represents an important strategy to avoid essential nutrient deficiencies, limiting its intake can reduce the development of a range of chronic diseases and could have significant beneficial effects on global food security.

Pour une grande majorité de la population mondiale, la viande est une source importante de protéines de qualité. En particulier, la viande rouge contient divers micronutriments essentiels, dont le fer, le zinc, le sélénium, la vitamine D et la vitamine B12. Ces nutriments sont certes présents dans de nombreux fruits et légumes mais la disponibilité de ces aliments est souvent limitée dans les pays en développement, de sorte que c’est la consommation de viande qui permet de lutter contre la malnutrition et qui contribue au développement cognitif des enfants. D’un autre côté, une consommation excessive de viande et de produits carnés est fréquemment associée à une surconsommation de lipides et de protéines, avec pour effets une surcharge pondérale voire de l’obésité et un risque accru de maladies chroniques, dont les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2. En outre, certaines composantes de la viande rouge fraîche ou transformée majorent les risques associés à ces maladies ainsi que celui de développer un cancer, notamment colorectal. Compte tenu de la croissance de la population mondiale et du réchauffement climatique, la durabilité de la production animale est une question de plus en plus préoccupante. Par conséquent, si la consommation de viande en faibles quantités est une stratégie efficace pour lutter contre les carences en nutriments essentiels, le fait de limiter cette consommation permet de réduire l’exposition à plusieurs maladies chroniques et pourrait avoir un impact positif significatif sur la sécurité alimentaire à l’échelle mondiale.

La carne constituye una importante fuente de proteínas alimentarias de gran calidad para una enorme proporción de la población mundial. Además, la carne roja, en particular, contribuye en gran medida a la adquisición de muy diversos micronutrientes, sobre todo hierro, zinc, selenio, vitamina D y vitamina B12 y, si bien es posible obtener estos nutrientes ingiriendo cantidades suficientes de diversas frutas y hortalizas, en muchos países en desarrollo, donde este tipo de alimentos a veces escasea, la posibilidad de consumir carne suele proteger de la malnutrición y mejorar el desarrollo cognitivo del niño. Un consumo excesivo de carne y productos cárnicos suele acarrear una aportación excesiva de energía y grasas, lo que se traduce en sobrepeso, obesidad y un mayor riesgo de enfermedades crónicas como las cardiovasculares o la diabetes de tipo 2. Además, ciertos componentes de la carne roja fresca o procesada pueden elevar el riesgo de padecer estas dolencias y predisponer al consumidor al cáncer, en particular el colorrectal. Ante el crecimiento demográfico y el calentamiento planetario, cada vez preocupa más la cuestión de la sostenibilidad de la producción de animales de granja. Así pues, a la vez que un consumo modesto de carne constituye un importante expediente para evitar carencias en nutrientes esenciales, el hecho de limitar la ingesta puede reducir la aparición de toda una serie de enfermedades crónicas y podría tener efectos muy positivos en la seguridad alimentaria mundial.

Keywords: Cancer; Cardiovascular disease; Diabetes; Environment; Health; Malnutrition; Meat.

Publication types

  • Review

MeSH terms

  • Animals
  • Diet*
  • Food Supply
  • Global Health*
  • Humans
  • Meat*
  • Nutritional Physiological Phenomena
  • Nutritive Value