The Canadian Plastic Surgery Workforce Analysis: Forecasting Future Need

Plast Surg (Oakv). 2018 Nov;26(4):269-279. doi: 10.1177/2292550318800328. Epub 2018 Oct 3.

Abstract

Background: Projecting the demand for plastic surgeons has become increasingly important in a climate of scarce public resource within a single payer health-care system. The goal of this study is to provide a comprehensive workforce update and describe the perceptions of the workforce among Canadian Plastic Surgery residents and surgeons.

Methods: Two questionnaires were developed by a national task force under the Canadian Plastic Surgery Research Collaborative. The surveys were distributed to residents and practicing surgeons, respectively.

Results: Two-hundred fifteen (49%) surgeons responded, with a mean age of 51.4 years (standard deviation [SD] = 11.5); 78% were male. Thirty-three percent had been in practice for 25 years or longer. More than half of respondents were practicing in a large urban center. Fifty-nine percent believed their group was going to hire in the next 2 to 3 years; however, only 36% believed their health authority/provincial government had the necessary resources. The mean desired age of retirement was 67 years (SD = 6.4). We predict the surgeons-to-population ratio to be 1.55:100 000 and the graduate-to-retiree ratio to be 2.16:1 within the next 5 to 10 years. Seventy-seven (49%) residents responded. Most were "very satisfied" with their training (61%) and operative experience (90%). Eighty-nine percent of respondents planned to pursue addqitional training after residency, with 70% stating that the current job market was contributing to their decision. Most residents responded that they were concerned with the current job market.

Conclusions: The results of this study predict an adequate number of plastic surgeons will be trained within the next 10 years to suit the population's requirements; however, there is concern that newly trained surgeons will not have access to the necessary resources to meet growing demands. Furthermore, there is an evident shortage of those practicing in rural areas. Many trainees worry about the availability of jobs, despite evidence of active recruitment. The workforce may benefit from structured career mentorship in residency and improved transparency in hiring practices, particularly to attract young surgeons to smaller communities. It may also benefit from a coordinated national approach to recruitment and succession planning.

Historique: Il est de plus en plus important de projeter la demande de plasticiens compte tenu des ressources publiques rares dans un système de santé à un seul payeur. La présente étude vise à présenter une mise à jour complète des effectifs et à décrire les perceptions de la main-d’œuvre chez les résidents et les chirurgiens canadiens en chirurgie plastique.

Méthodologie: Un groupe de travail national relevant du Canadian Plastic Surgery Research Collaborative a créé deux questionnaires, qui ont été distribués respectivement aux résidents et aux chirurgiens en exercice.

Résultats: Deux cent quinze chirurgiens (49 %), d’un âge moyen de 51,4 ans (ÉT = 11,5) ont répondu; 78 % étaient de sexe masculin. Trente-trois pour cent exerçaient depuis au moins 25 ans. Plus de la moitié exerçait dans un grand centre urbain. Cinquante-neuf pour cent pensaient que leur groupe embaucherait dans les deux à trois années suivantes, mais seulement 36 % étaient d’avis que leur autorité sanitaire ou leur gouvernement provincial possédait les ressources nécessaires. En moyenne, les répondants souhaitaient prendre leur retraite à 67 ans (ÉT = 6,4). Les chercheurs prédisent que le ratio entre les chirurgiens et la population serait de 1,55:100 000, et que le ratio entre les diplômés et les retraités serait de 2,16:1 d’ici cinq à dix ans. Soixante-dix-sept résidents (49 %) ont répondu. La plupart étaient « très satisfaits » de leur formation (61 %) et de leur expérience opératoire (90 %). Quatre-vingt-neuf pour cent planifiaient poursuivre leur formation après la résidence, et 70 % affirmaient que le marché du travail actuel contribuait à leur décision. La plupart des résidents ont répondu qu’ils étaient inquiets du marché du travail actuel.

Conclusions: Selon les résultats de cette étude, un nombre suffisant de plasticiens seront formés d’ici dix ans pour répondre aux besoins de la population, mais on craint que les chirurgiens nouvellement formés n’aient pas accès aux ressources nécessaires pour répondre à la demande croissante. De plus, on constate une pénurie évidente en région rurale. De nombreux résidents s’inquiètent de la disponibilité des emplois malgré des preuves de recrutement actif. La main-d’œuvre pourrait profiter d’un mentorat professionnel structuré en résidence et d’une plus grande transparence des pratiques d’embauche, particulièrement pour attirer de jeunes chirurgiens dans de plus petites localités. Elle pourrait également profiter d’une approche nationale coordonnée du recrutement et de la planification de la succession.

Keywords: employment; health manpower; plastic surgery; residency training.