Background: The Republic of Niger has the highest rate of early marriage and adolescent fertility in the world. Recent global health initiatives, such as Family Planning 2020, have reinvigorated investments in family planning in low- and middle-income countries (LMICs). As part of this initiative, Niger has implemented ambitious plans to increase contraceptive prevalence through policies designed to increase coverage and access to family planning services. One strategy involves the deployment of volunteer community health workers (relais communautaires) in rural settings to improve access to family planning services, especially among adolescents and youth. The objective of this article is to determine if visits by relais are associated with increased use of modern contraception among young married women in rural Niger.
Methods: Cross-sectional data from a household survey were collected from young married women between the ages of 13 and 19 in three rural districts in the region of Dosso, Niger from May to August 2016. Multivariate logistic regression was conducted to assess the odds of married female youth reporting current use of modern contraceptive methods based on being visited by a relais in the past three months.
Results: A total of 956 young married women were included in the final analysis. Among study participants, 9.3% reported a relais visit to discuss health issues in the past three months and 11.4% reported currently using a modern method of contraception. Controlling for socio-demographic variables, the odds of current use of modern contraceptive methods were higher among young married women who were visited by a relais in the last three months compared to those not visited by a relais during this period (AOR = 1.94[95% CI 1.07-3.51]). In this study setting, relais were less likely to visit nulliparous women and women that worked in the past 12 months.
Conclusion: Young married women visited by relais were more likely to use modern contraceptive methods compared to those not visited by a relais. These results are consistent with similar family planning studies from sub-Saharan Africa and suggest that relais in Niger may be able to provide access to essential family planning services in rural and hard-to-reach areas. Additional efforts to understand the contraceptive barriers faced by nulliparous women and working women should be a key research priority in Niger.
Trial registration: Clinical trial registration number 2016-1430 ; registered on October 7, 2016 (retrospectively registered).
Contexte: La République du Niger a le taux le plus élevé de mariages précoces et de fécondité des adolescentes du monde. Les récentes initiatives mondiales pour la santé, telles que Planification Familiale 2020 (FP2020), ont redynamisé les investissements dans la planification familiale dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Dans le cadre de cette initiative, le Niger a mis en œuvre des plans ambitieux pour accroître la prévalence de la contraception par le biais de politiques conçues pour accroître la couverture et l’accès aux services de planification familiale. Une des stratégies consiste au déploiement d’agents de santé communautaires volontaires (relais communautaires) en milieu rural pour améliorer l’accès aux services de planification familiale, en particulier chez les adolescents et les jeunes. L’objectif de cet article est. de déterminer si les visites à domicile conduites par des relais sont associées à une utilisation accrue de la contraception moderne chez les jeunes femmes mariées des zones rurales du Niger.
Méthodes: Les données transversales d’une enquête-ménages ont été collectées auprès de jeunes femmes mariées âgées de 13 à 19 ans dans trois districts ruraux de la région de Dosso, au Niger, de Mai à Août 2016. Une régression logistique multivariée a été menée pour évaluer la probabilité que les jeunes femmes mariées déclarant utiliser actuellement des méthodes contraceptives modernes après avoir été visitées par un relai au cours des trois derniers mois.
Résultats: Au total, 956 jeunes femmes mariées ont été incluses dans l’analyse finale. Parmi les participants à l’étude, 9,3% ont signalé une visite de relais pour discuter de problèmes de santé au cours des trois derniers mois et 11,4% ont déclaré utiliser actuellement une méthode de contraception moderne. En tenant compte des variables sociodémographiques, les probabilités d’utilisation actuelle de méthodes contraceptives modernes étaient plus élevées chez les jeunes femmes mariées visitées par un relai au cours des trois derniers mois par rapport à celles qui n’avaient pas été visitées par un relai au cours de cette période (AOR = 1,94 [95% IC 1,07-3,51]). Dans cette étude, les relais étaient moins susceptibles de rendre visite aux femmes nullipares et aux femmes ayant travaillé au cours des 12 derniers mois.
Conclusion: Les jeunes femmes mariées visitées par les relais étaient plus susceptibles d’utiliser des méthodes de contraception modernes que celles qui n’étaient pas visitées par les relais. Ces résultats concordent avec ceux d’études similaires sur la planification familiale menées en Afrique subsaharienne et suggèrent que les relais au Niger pourraient donner accès à des services essentiels de planification familiale dans les zones rurales et difficiles d’accès. Des efforts supplémentaires pour comprendre les barrières contraceptives rencontrées par les femmes nullipares et les travailleuses devraient constituer une priorité de recherche essentielle au Niger.