Due to the rarity of human cases and the nonspecific clinical symptoms of dioctophymiasis, Dioctophyma renale infection is not well recognized and is easily neglected or misdiagnosed. Recently, we diagnosed a human case of dioctophymiasis accompanied by renal cancer. To enhance the understanding of human dioctophymiasis, this case is presented here, and a retrospective study of this disease was conducted based on relevant papers screened from PubMed and three Chinese databases. In the end, 32 papers describing 37 human cases of dioctophymiasis were assessed. These cases were distributed in ten countries of Asia, Europe, North America and Oceania, with the highest number in China (n = 22). The majority of the cases occurred in adults (91.9%, 34/37) and involved the kidneys (83.8%, 31/37). Ectopic parasitism mainly occurred in subcutaneous tissue (83.3%, 5/6). A proportion of 45.9% (17/37) of individuals had a history of eating raw or undercooked fish or frogs. The main clinical manifestations of human dioctophymiasis were loin pain (59.5%) and hematuria (59.5%). All the cases were diagnosed based on the morphological characteristics of eggs or adults in urine or tissue sections. Currently, there is no strictly defined therapeutic approach. This is the first retrospective analysis of human cases of dioctophymiasis. These review data will deepen our understanding of dioctophymiasis and help avoid misdiagnosis in clinical practice.
En raison de la rareté des cas humains et des symptômes cliniques non spécifiques de la dioctophymiose, l’infection par Dioctophyma renale n’est pas bien reconnue et est facilement négligée ou mal diagnostiquée. Récemment, nous avons diagnostiqué un cas humain de dioctophymiose accompagné d’un cancer du rein. Pour améliorer la compréhension de la dioctophymiose humaine, ce cas est présenté ici et une étude rétrospective de cette maladie a été menée à partir de documents pertinents sélectionnés dans PubMed et dans trois bases de données chinoises. Finalement, 32 articles décrivant 37 cas humains de dioctophymiose ont été examinés. Ces cas ont été répartis dans dix pays d’Asie, d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Océanie, le nombre le plus élevé étant enregistré en Chine (n = 22). La majorité des cas sont survenus chez des adultes (91,9 %, 34/37) et concernaient le rein (83,8 %, 31/37). Le parasitisme ectopique est principalement survenu dans les tissus sous-cutanés (83,3 %, 5/6). Une proportion de 45,9 % (17/37) des personnes avaient déjà mangé du poisson ou des grenouilles crus ou pas assez cuits. Les principales manifestations cliniques de la dioctophymiose chez l’homme étaient les douleurs lombaires (59,5 %) et l’hématurie (59,5 %). Tous les cas ont été diagnostiqués sur la base des caractéristiques morphologiques des œufs ou adultes dans l’urine ou les coupes de tissus. Actuellement, il n’y a pas d’approche thérapeutique strictement définie. Ceci est la première analyse rétrospective de cas de dioctophymiose chez l’homme. Les données de cette revue approfondissent notre compréhension de la dioctophymiose et aideront à éviter les erreurs de diagnostic en pratique clinique.
© F. Yang et al., published by EDP Sciences, 2019.